La démocratie est ancrée dans des principes et une conception abstraite de l'homme mais les réalités ethno culturelles nous rappellent que l'homme n'existe qu'en situation et dans la différenciation ethno culturelle. Peut-être faudrait il en tenir compte pour revitaliser notre démocratie malade, faire face au défi migratoire et répondre aux problèmes de nos banlieues, de Palestine ou de Nouvelle Calédonie.
Dans ce pays les canaques se plaignent du grand remplacement ethnique blanc dont ils sont victimes et qui fausse toujours plus les résultats électoraux en leur défaveur. Cela vaut pour Israël où un jour les musulmans arabes seront majoritaires. Cela vaut aussi pour la France de demain dans les territoires ultra marins et dans certaines villes de métropole de moins en moins françaises culturellement et ethniquement.
Il est donc temps peut-être de poser la question de la démocratie en termes nouveaux, c'est à dire dans la reconnaissance des différences ethno culturelles qui ne sont pas incompatibles avec le respect d'une loi commune.
En clair cela signifie que l'ethnicité peut être associée au développement de sociétés humaines différenciées mais liées par un contrat de citoyenneté de type fédéral ou confédéral. Sans ce contrat citoyen et communautaire l'alternative ne peut être qu'une forme d'apartheid de fait, renforcée parfois par des murs séparant les communautés.
A l'échelle universaliste les droits de l'homme sont les droits des canaques tout comme ceux de palestiniens musulmans, juifs ou chrétiens. Ce sont aussi les droits de nos banlieues musulmanes, ceux des gens bizarres et LGTB, mais ce sont aussi le droit des blancs et des judéo chrétiens à rester ce qu'ils sont.
Dieu pour tous et chacun pour soi ! Voilà la base du "Vivre ensemble". Cessons de rêver au passé et admettons enfin que la République une et indivisible a vécu.
Mais la République n'est pas la France, celle-ci est d'hier et de demain au cœur d'un Occident qui attend sa lumière.