http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Souverainisme européen et subsidiarités nationales.

51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgOpposer souveraineté nationale  à souveraineté européenne est un faux débat  mais un débat devenu nécessaire en ce temps où l'UE prend enfin conscience de son inexistence face au péril venu de l'Est.

Il était temps car il ne s'agit plus de réaliser les Etats Unis d'Europe sous coupe américaine mais bien de survie historique du vieux continent ,Russie comprise, et cela change la donne. 

Déjà l'opposition entre les derniers partisans  de l'Europe de Bruxelles aux populistes semble dépassée et casi préhistorique,et nul ne songe plus ennuyer les Polonais sur des questions de Droit quand ceux-ci démontrent leur engagement européen aux côtés des Ukrainiens.

Il en est ainsi parce que la crise actuelle démontre la nécessité de penser la défense européenne autrement, en association avec  l'Otan certes, mais de manière indépendante en termes stratégique,  en particulier en matière d'auto suffisance alimentaire et énergétique. La conception  de l'UE qui s'imposait au sortir de la seconde guerre mondiale n'existe plus , elle est un modèle épuisé par les circonstances historiques, et parce que l'UE bruxelloise n'a jamais respecté l'un de ses principes fondateurs,  à savoir le principe de subsidiarité.

Ce principe consiste à réserver uniquement à l'échelon supérieur ( l'UE)  ce que l'échelon inférieur ( les états membres de l'UE) ne pourrait effectuer que de manière moins efficace. Ce principe  ne s'applique qu'aux questions relevant d'une compétence partagée entre l'UE et les Etats membres.

On voit donc qu'il ne peut y avoir conflit de souveraineté dès lors que les niveaux de compétence sont clairement définis et renégociés s'il le faut. Or depuis un demi siècle l'UE s'est construite comme une usine à gaz juridique constituée de transferts de compétence toujours plus étendus sans que jamais soit pris en compte le principe de subsidiarité.

Pour résoudre la crise de l'UE un audit juridique s'impose, à commencer par celui de la Cour de Justice de l'UE et de ses abus de pouvoir.

A ce jour seul les "populistes" ont ouvert le débat, trop souvent en oubliant les immenses acquis de la construction européenne. Mais à qui la faute ? Sinon à celle de dirigeants aveugles sur ce sujet comme sur  d'autres, en particulier celui de l'identité culturelle de l'Europe. Ce débat, fondamental, et toujours esquivé au nom du mondialisme,  retrouve toute son actualité et son urgence avec la guerre en Ukraine.

A la frontière polonaise, et ailleurs aux frontières de l'UE, on constate que les Européens de l'ouest accueillent sans réticences et comme des frères  les réfugiés ukrainiens. Cela n'est pas le cas s'agissant de réfugiés, ou prétendus tels, venus d'Afrique ou du monde musulman.

Cette différence montre bien que les  réfugiés ukrainiens sont accueillis comme d'authentiques européens, c'est à dire blancs et chrétiens, venus de cette Europe réelle qui va de l'Atlantique à l'Oural  et que Wladimir Poutine est en train de révéler à elle-même bien malgré lui.

 

 

 

Les commentaires sont fermés.