Le Ramadan 2020 est l'occasion d'une expérience statistique et spirituelle unique. Il permet de tester grandeur nature le rapport entre promiscuité et immunologie d'une part, la compatibilité de l'islam avec une spiritualité intériorisée et évoluée d'autre part.
Depuis hier en effet le monde musulman a commencé son Carême très particulier, beaucoup plus joyeux que le nôtre. Alors que pour nous une face de carême est associée à un caractère pisse vinaigre et peu amène, le Ramadan est associé à un joyeux vacarme. Faire du tapage, faire du ramdam c'est la même chose, et cela pose justement la question de la compatibilité de l'islam à nos mœurs pour le plus grand profit de la paix civile et de l'islam lui-même.
L'islam peut-il être vécu de manière intériorisée et silencieuse, la prière intérieure et individuelle peut-elle y prévaloir sur la prière collective ? Celle-ci pose brutalement, et à juste titre, la question de Dieu dans la société matérialiste et hédoniste, mais faut-il pour cela prendre modèle en Arabie Saoudite ?
Le confinement est complètement opposé à la sociabilité conviviale et exubérante du Ramadan, et il est douteux que les familles ne se rapprochent pas à l'occasion de la rupture quotidienne du jeûne. Ce pourrait être l'occasion d'une enquête épidémiologique bien ciblée, compte tenu des caractéristiques de la population musulmane, de sa jeunesse en particulier. Le Ramadan va-t-il y relancer la pandémie ? Allah va-t-il punir les musulmans qui ne respectent pas le confinement ?
On peut sourire car certains imams obscurantistes africains ont répandu l'idée que le virus serait une maladie de blancs qui épargnerait les musulmans. Et de fait chez nous il tue surtout les vieux blancs ( ceux qui ont perdu leurs dents et ne mordent plus comme moi ) mais ailleurs, aux USA ,il fait des ravages dans les populations noires.
Ne mélangeons pas tout, mais observons comment le vécu du Ramadan en temps de confinement peut apporter des informations précieuses en matière de contamination et de développement de l'immunité naturelle d'une population donnée. Sans oublier bien sûr que Dieu aime la fête et le bonheur des hommes.
Portez-vous bien. A +..