Benoît XVI aime la vérité. C'est la raison pour laquelle il a rappelé sur l'islam quelques vérités qui n'ont pas plu parce qu'elles n'étaient pas politiquement correctes. Ces vérités historiques sont documentées et acceptées par tout universitaire qui se respecte.
Plus anecdotique sur le sujet ( et parfaitement inconnu du grand public) est l'intérêt porté par Benoît XVI à la question de la réhabilitation des Templiers, victimes d'un procès truqué en attente de révision depuis 700 ans.
Malheureusement en la matière comme en d'autres, il fut victime de sa naïveté d'âme pure et sincère. Il fut trompé par les auteurs d'une lettre parue dans le Potsdamer Blatt le 11 novembre 2005, à l'origine d'une affaire rocambolesque d'amateurs de belles capes et de fausses énigmes. Risible mais sans importance.
Beaucoup plus graves furent les agissements de ses prétendus conseillers financiers qui l'écœurèrent et l'amenèrent à s'enfermer dans le silence au nom de la vérité. Pour ne rien dire de la réprobation que l'ascète qu'il est éprouve envers le comportement de certains dignitaires de la Curie.