Malte est le fondement du christianisme européen puisque l'ile fut christianisée avant Rome lorsque Saint Paul y fit naufrage avant de continuer sur la capitale de l'Empire romain où il fut décapité.
Les chevaliers de Malte défenseurs farouches de l'identité chrétienne face à l'islam marquèrent ensuite l'ile de leur empreinte avant que les Britanniques lui apportent le meilleur de la tradition libérale occidentale.
Visiter Malte c'est comprendre que l'Europe ne peut être qu'enracinée à la fois dans le christianisme et dans le libéralisme pour faire face aux défis de l'heure, et d'abord à celui de l'islam. Contrairement en effet aux âneries déblatérées par notre président socialiste les religions ne sont pas des " sous cultures" vouées à disparaître dans la modernité athée, elle sont au contraire les fondements des cultures; ce qui rend urgent, face à l'expansionnisme de l'islam, la prise de conscience de nos racines chrétiennes.
Certes il est bon que le pape François rétablisse le dialogue interrompu avec l'islam lorsque Benoît XVI avait exprimé à son sujet quelques vérités d'évidence. Inviter à Rome le cheikh Ahmed Al Tayeb, le plus haut dignitaire de l'islam sunnite ne peut nuire. Il reste que sur le fond c'est Benoît XVI qui a raison, et il ne faut pas oublier que pour dialoguer il faut savoir qui l'on est et surtout de ce que l'on veut. L'urgence c'est la défense des chrétiens en orient et le combat contre le salafisme dans nos banlieues. Le pape François qui, à juste titre, veut libéraliser l'église romaine ne doit pas oublier cette priorité, et d'abord réaffirmer fortement l'identité chrétienne.
Commentaires
La culture chrétienne ne doit pas disparaitre , c'est la seule qui prône le pardon et la paix, tu aimera ton prochain comme toi même.
Merci de votre commentaire qu'il faut compléter en précisant que non seulement la culture chrétienne ne doit pas disparaître mais qu'au contraire elle est le rempart contre le retour à la barbarie. Par barbarie j'entends non seulement l'islamisme mais aussi la déshumanisation consumériste et productiviste qui aboutit à la folie de la financiarisation mondialisée de l'économie. L'économie n'est plus au service des hommes mais l'inverse ! Le remède est dans le Sermon sur la Montagne