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Saints guérisseurs et protecteurs de l'Alsace au salon du livre de Colmar

L'ouvrage intitulé "Saints guérisseurs et protecteurs de l'Alsace" est mon coup de coeur du salon et je lui décerne volontier le prix du Vieux Templier......Il s'agit d'un gros ouvrage écrit par Marie-Thérèse Fischer et publié aux éditions du Signal. Il passionnera les amateurs de culture et traditions populaires.                                                                                                                                                                       

Pour ce qui est de la sainteté je laisse aux spécialists du droit canonique le soin de la définir car j'ai des doutes sur le sujet. Il parait que le fondateur de l'Opus Dei est un saint, tout comme l'empereur Constantin qui manipula le concile de Nicée. Il n'était même pas chrétien à l'époque et il avait tué femme et enfant pour assurer son pouvoir. Il finit par se convertir sur son lit de mort...on ne sait jamais.

Pour ce qui est de nos saints populaires je n'ai pas de doutes, ils furent des figures locales bénéfiques vénérées. Peut-être d'ancieux dieux païens christianisés. Peu importe ils eurent pendant des siècles une fonction pratique utile de saints protecteurs spécialisés dans une fonction, un métier, une région. Le peuple croyait en eux et il y eut des miracles dit-on.... n'est-ce pas l'essentiel ? Et ce n'est pas l'ancien pèlerin de Compostelle que je suis qui vous dira le contraire.

Sainte Odile est la patronne de l'Alsace, mais en Alsace comme ailleurs nous vénérons des saints spécialistes de l'élevage,de la viticulture et autres métiers. Souvent le nom du saint aide à connaitre sa spécialité, comme Saint Corneille ou Cornelius, patron des bêtes à cornes évidemment. Malheur au saint qui fait mal son métier. Saint Urbain, patron des vignerons, fut plongé dans une fontaine et condamné à boire de l'eau par des vignerons alsaciens mécontents d'une mauvaise vendange.

Même les cocus avaient leur saint en la personne de Saint Gangolphe de Lautenbach. De retour de voyage on lui apprit l'inconduite de sa femme. Pour en avoir le coeur net il lui fit passer l'épreuve du jugement de Dieu en la plongeant dans une fontaine qui devint....très chaude.Il y a d'autres versions mais je m'arrête car je craindrais de n'être plus en odeur de sainteté auprès de vous amis lecteurs de ce blog .

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