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Paranormal et inexpliqué - Page 12

  • Les religions dans le programme de l'Evolution.

    téléchargement.jpgSelon une étude américaine fondée sur des modèles mathématiques ( voir Sciences et Avenir n° 875 de janvier 2020 ) les dieux puis le Dieu unique seraient les inventions des sociétés complexes, ils auraient eu pour fonction le contrôle de ces sociétés. Bref il fallait inventer le Père Fouettard, les tabous, le hallal et le harram,le bien et le mal.

     Tout ça pour ça ! Tous ces ordis mobilisés pour une évidence, à savoir que  les religions font partie de l'évolution du Vivant. C'est un constat que l'homo religiosus est un homme déjà plus évolué qu'un simple primate et qu'il s'inscrit dans un processus d'évolution culturelle.

    Ceci constaté l'étude devient hasardeuse. Elle prétend que les chasseurs cueilleurs n'avaient pas besoin de dieux ou d'un Dieu moralisateurs  car dans un petit groupe tous se connaissaient et s'auto contrôlaient; ce qui reste à démontrer et se trouve démenti si l'on remonte plus haut dans l'échelle de l'évolution du Vivant. 

    En effet, au niveau des primates on constate que dans un groupe de gorilles il existe un mâle dominant  (schéma du"dieu" moralisateur) qui fait régner l'ordre en confisquant le dynamisme vital ( sexuel) à son profit, tandis que dans un groupe de singes bonobos l'ordre social est maintenu  par la copulation permanente et "démocratique". La joyeuse orgie des bonobos libère les tensions du groupe et y fait régner la paix des orgasmes libérateurs. Simples hypothèses bien sûr mais force est de constater que la nature use de moyens divers pour assurer l'ordre vital, l'hypothèse du Dieu père Fouettard des primates  évolués que nous sommes, n'en est qu'une parmi d'autres.

    Ce qui  parait établi par contre c'est que l'invention de la religion est un marqueur de l'évolution du Vivant. Cela apparaît lorsque nos lointains ancêtres  commencent à enterrer leurs morts et à imaginer un Au-delà. Puis dans un groupe plus évolué le chaman-prêtre explore l'Au-delà à travers la transe et il exprime ce qu'il y trouve dans la culture du groupe, il est l'ancêtre du prêtre roi pharaonique et fonde la caste des manipulateurs du Sacré. A noter que la manipulation du Sacré est aussi le fondement de tout pouvoir ( et du contrôle des sociétés humaines).

    L'étude rapportée dans "Sciences et Avenir" n'a donc rien de révolutionnaire, elle  n'est qu'une nième redite de l'idée de l'invention de Dieu par l'homme. Elle enfonce une porte ouverte.

    Faut-il continuer à étudier  ainsi les  religions pour prouver ce que tout le monde sait, à savoir qu'elles ne sont que des inventions humaines ? Je ne le crois pas. Et d'ailleurs  l'évangile initiatique de St Jean nous prévient sur le sujet : "Au début était le Verbe" (le mot )mais aussi le Logos qui permet le raisonnement, le rationnel et les beaux  discours, les doxa et les dogmes. Il faut aller au-delà du Logos pour se plonger dans le Vivant

    Dieu n'est qu'un concept philosophique, un simple mot,  cela va sans dire. Sauf que cela va mieux en le disant car ce mot oriente la quête intime dans le bon sens et la sauve de l'absurde ou de la futilité.

    A partir du mot Dieu, on peut  étudier utilement les religions en partant  du biologique, du conscient et de l'informant.

     Pour cela privilégions l'étude  des états de conscience modifiés  et des phénomènes mystiques qui très souvent sont porteurs d'informations  remettant en cause aussi  bien la spatio temporalité que le principe de causalité. Là se situe  la frontière de la recherche fondamentale, la grille quantique qui unit et sépare de l'Au-delà, là où l'expérience  intime ( non communicable hélas !) peut-être étayée par la méthode scientifique, à travers par exemple les statistiques. 

    Un point est sûr cependant, les religions  ont joué, et jouent encore, un rôle moteur dans l'évolution du Vivant vers un ordre plus complexe. De plus aujourd'hui  elles semblent irremplaçables comme facteurs d'auto contrôle d'une société mondialisée, l'alternative étant le super ordinateur Big Brother. Big Brother ou Dieu, il faut choisir. La dictature numérique ou l'usage spirituel de la liberté.

    Les Chinois hésitent sur la question. Afin d'assurer le contrôle et la survie d'un milliard trois cents millions d'individus ils ne savent trop s'ils doivent compter plutôt sur le Confucianisme que sur la reconnaissance faciale généralisée.L'avenir de la société chinoise semble être celui de la dictature de l'intelligence artificielle mâtinée de Confucianisme pour la rendre plus acceptable.

    Ces perspectives toutes proches  pointent vers un transhumanisme déshumanisé. Pourtant  gràce à Dieu au sens propre, tout espoir  n'est pas perdu de sauver l'humanisme.  Cet espoir repose dans la liberté chrétienne, cette liberté qui associe l'auto contrôle de l'individu au souci du salut collectif. Cet humanisme transcendental  repose dans l'exemple et les enseignements écologiques d'un certain Jésus, le prototype de l'homme évolué en route vers ce que Teilhard de Chardin appelle la Noosphère ou sphère de l'Esprit, à l'horizon de l'Evolution.

    C'est en cela que Jésus est Christ, l'homme en voie de spiritualisation que nous sommes tous, comme l'est cette planète qui, à travers ses convulsions, évolue vers un niveau de conscience plus élevé qui lui permettra de surmonter  la crise globale dans laquelle elle est entrée. 

     

     

  • Mariologie, paranormal et dogmatisme.

    téléchargement (9).jpgLa mariologie est une spécificité  catholique qui met en valeur l'aspect féminin du Sacré. Cette dimension féminine du Sacré s'exprime à travers des phénomènes qui posent des questions fondamentales sur le rapport de la conscience à la réalité physique. Les apparitions mariales interrogent la science mais s'insèrent également dans une lecture purement religieuse catholique.

    Sur le sujet on peut être agnostique (c'est à dire reconnaitre l'incapacité de la raison à apporter des réponses définitives )  mais également, à travers l'archétype féminin chrétien on peut prier les puissances de Vie que manifeste le phénomène. Cette concession de la raison au  religieux ne peut justifier cependant aucun dogmatisme. 

    Le pape François l'a bien compris et c'est pourquoi il refuse de  promulguer un cinquième dogme marial concernant Notre Dame de Guadalupe, et cela malgré la pression de certains milieux latino américains. ( voir sur le sujet le journal La Croix et l'homélie du pape dans la basilique St Pierre en date du 12 décembre )

    C'est une chose d'encourager la foi populaire, c'en est une autre que de proclamer que Marie est "Co rédemptrice " avec le Christ. La promulgation d'un tel dogme ne pourrait que  nourrir d'inutiles discussions et éloigner un peu plus du catholicisme nombre d'esprits choqués par le dogmatisme.

    La vérité ( relative ) du catholicisme, n'est pas dans  son dogmatisme ( son poids mort historique),  mais  dans la dynamique du Vivant qui est au cœur de ses symbolismes. 

     

  • Fêtons Kala Goanv la grande fête celte de la vie éternelle !

    200px-Celtic_cross_Knock_Ireland.jpgOublions  les  diatribes obscurantistes de vieux curés qui voient le diable derrière les tristes dérives commerciales d'Halloween pour nous souvenir que la Toussaint n'est que la forme christianisée de la vieille fête celte de Samain, le Nouvel An des Celtes. Loin d'être une histoire à dormir debout de fantômes et d'horribles créatures, la nuit du 31 octobre, la nuit de la Toussaint est une fête de la vie éternellement renouvelée ( symbolisée par le gui toujours vert ) Pour les Celtes la nuit de la Toussaint est une porte magique hors du temps entre le monde des vivants et celui des morts.

    Chez des peuples qui croyaient non seulement à la Vie Eternelle mais aussi à la réincarnation, le catholicisme n'eut pas de difficulté à enseigner la doctrine de la communion des saints, la communauté des vivants et des morts dans la foi en Jésus-Christ.

    Les vieilles croyances celtes n'en ont pas moins survécu sous le vernis chrétien, c'est pourquoi malgré l'interdiction  catholique de toute forme de communication directe avec les morts, la croyance populaire aux diverses formes d'esprits revenant hanter les vivants est restée très vivace.

    C'est ainsi qu'il n'y a pas si longtemps en Bretagne, lors de la nuit de la Toussaint, il était coutume de laisser une bûche dans l'âtre, pour accueillir et réchauffer les revenants censés parfois rendre une  visite à la maison où ils avaient vécu. En breton la fête de la Toussaint s'appelle Kala-Goanv, les calendes d'hiver, le début du temps noir et obscur qui rend flou les limites entre le monde des morts et celui des vivants. Nous entrons désormais dans le miz du (le mois noir ) puis suivra décembre  miz kerzu ( le mois très noir ) et alors nous remettrons une bûche lorsque reviendra la Lumière portée par le Christ dont la date de naissance fut fixée au 23 décembre pour la faire coïncider avec les vieilles fêtes païennes du solstice d'hiver.

    Au-delà des mascarades d'Halloween et de présumés diableries ayons une pensée cette nuit pour les êtres chers qui nous ont fait ce que nous sommes!