Contre culture cul vous avez dit ?

Non ce titre n'est pas un dérapage mais bien le fond du débat sur le mariage homosexuel. Contre culture cul ai-je dit ? Eh oui car si la reconnaissance des droits des homosexuels est une chose, la négation de la nature en est une autre. Là se situe le dérapage de la loi que le gouvernement socialiste veut imposer à l'opinion sous la pression du lobby de la contre culture cul. C'est ce dérapage  qui a amené un demi million de Français à défiler dans les rues de Paris le dimanche 13 janvier 2013.

Contre culture cul ai-je dit ? Oui et j'explique pourquoi. Les homosexuels doivent effectivement avoir les mêmes droits que les autres citoyens et leur désir d'une union stable et reconnue dans l'amour doit être pris en compte. Mais cette question n'a rien à voir avec la volonté d'un puissant lobby qui utilise la souffrance des homosexuels pour remettre en cause le rapport à la nature et, au-delà, au Sacré.

Ce lobby est celui de l'homme sans Dieu prométhéen qui se croit la mesure du monde, au-dessus de la nature et de ses lois, en particulier en matière de procréation. C'est ce lobby de la contre culture freudienne qui réduit l'homme aux pulsions de son cul, le lobby anti éthique par excellence. C'est ce lobby qui veut imposer la logique du bébé éprouvette que l'on pourra commander sur Internet, sans père ni mère, mais en cochant les cases parent un ou parent deux. Voilà le grand dérapage que veut nous imposer "Moi Président "

Pour conclure qu'il me soit permis d'implorer les homosexuels de ne pas se laisser manipuler par le lobby anti éthique pour ne revendiquer que la légalisation de leur droit à s'aimer selon leur nature, en laissant le soin de faire des enfants à celles et ceux que la nature a prévu à cet effet.

 

Y-a-t-il une vérité sur l'islam ?

J'ai commencé l'année en suggérant que les adeptes des trois grands monothéismes se mettent ensemble afin de mieux comprendre les origines  communes de leurs fois respectives.

L'actualité me donne l'occasion de souligner combien ce travail est nécessaire. Le magazine satirique Charlie Hebdo vient en effet de publier une BD sur Mahomet ( 2 janvier 2013)  en se basant sur des textes musulmans. Que faut-il penser de cette initiative ?

J'imagine qu'il s'agit de faire rire sur la religion musulmane dans le respect de cette religion ? Car je ne vois pas Charlie Hebdo faisant oeuvre de pédagogie ou d'érudition sur le sujet. Ce n'est pas son rôle et il perdrait vite ses lecteurs en donnant dans la thématique religieuse sérieuse.

 Mais faire rire sur un texte sacré me parait un exercice difficile, aussi suis-je dubitatif sur les motivations  de Charlie Hebdo. Quelle est sa vision de l'islam au juste ? Car dans les textes sacrés on trouve de tout, le meilleur et le pire, et l'on peut toujours trouver un texte qui en contredit un autre. Cela vaut pour la Bible comme pour le Coran ou le Talmud. Dans ces trois livres on trouve des horreurs, et énormément de sang. De quoi disqualifier les religions ? Certes pas , mais pour nous encourager au contraire à chercher la vérité sur elles, car, quoi qu'en disent les athées, elles sont à la base de notre culture et nous ont aidé à progresser pour devenir ce que nous sommes ...Jusqu'à un certain point d'évolution que nous venons d'atteindre, et qui impose le droit d'inventaire des religions, au nom de la vérité.

 

Sur le chemin de Compostelle.Noël ! Noël ! J'ai rencontré Jésus.Note 28

Si j'en crois la mythologie catholique, rencontrer l'Autre, c'est rencontrer Dieu, ça vaut ce que ça vaut et je me garderai de me prononcer sur le sujet. En tout cas, faute de rencontrer Dieu, j'ai rencontré Jésus sur le chemin de Compostelle. Il faut dire qu'en Espagne c'est assez facile vu le nombre d'hommes qui portent ce prénom.

Quand je l'ai rencontré, Jésus ( prononcez chr 'éssouss )marchait péniblement le long d'une route qui montait vers je ne sais quelle halte au sommet de je ne sais quelle côte du côté d'Arzua. J'ai donc aidé Jésus à porter son sac car il peinait tant le pauvre !

Et Jésus m'a parlé de lui. Il avait bien 33 ans comme dans l'évangile et cet air de hippy aux cheveux longs qu'on prête si souvent au Christ. Jésus avait de la peine à monter la côte car il était handicapé, une vilaine maladie dans le dos je crois. Il vivait d'une maigre pension d'invalidité et comme il n'avait ni famille, ni profession, rien, no future,eh bien il marchait pour donner du sens à sa vie.Il allait de sanctuaire en sanctuaire et se dirigeait donc vers St Jacques de Compostelle. Mais comme je le découvris très vite,l'étape importante pour lui était un village nommé Melide.

En fait Jésus avait un petit défaut, très humain, très espagnol, il était fou de fruits de mer, de "mariscos" comme l'on dit en espagnol, et il se hâtait vers Melide, la Mecque des "mariscos" pour les amateurs.Il ne cessa de me vanter les délices des "pulperias" ( restaurants spécialisés dans les poulpes) de Melide et il m'invita à l'y accompagner. Je déclinai son invitation, gardant en tête le souvenir d'une "tapas" qui m'avait soulevé le coeur, vrai brouet de sorcière noir dans lequel bouillonnait...un poulpe.

Je laissai donc Jésus dans un bar à "tapas", tout à son petit bonheur gourmand. Dieu était avec lui, et c'est à lui que j'ai pensé hier soir au réveillon en dégustant une douzaine d'huîtres d'Oléron arrosées d'un Muscadet bien frais, vrai cadeau du Bon Dieu. Noël ! Noël ! Chantons tous la bonté de la Vie !