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Actualité en lecture spirituelle - Page 150

  • Au nom de Dieu contre la déconstruction sociétale !

    téléchargement.pngLe dimanche 19 janvier la puissante manifestation parisienne des marcheurs anti-PMA a montré que les opposants à la déconstruction sociétale ne désarment pas. 

    Et là encore il ne s'agit pas de politique, car même si les gros bataillons de l'opposition anti-PMA se recrutent surtout à droite et droite +, le sujet est de nature éthique et spirituel. Il concerne tout le monde, y compris d'authentiques hommes de gauche qui ne confondent pas le progrès et le n'importe quoi.

    Une chose est  d'accepter les diverses formes de sexualité, mais ç 'en est une autre que d'en tirer prétexte pour déconstruire la société. En démocratie le liberté ne peut  justifier la dictature des minorités. Les statistiques expriment l'ordre naturel statistique qui distingue majorité et minorité et ne saurait être remis en question.

    Au nom de la culture on ne peut aller contre la nature. Or celle-ci privilégie le modèle monogame hétéro sexuel  qui,certes,n'en est qu'un parmi d'autres,mais qui semble le mieux adapté naturellement s'agissant de l'éducation des enfants et de la stabilité du groupe. Une cellule familiale solide harmonisant le masculin et le féminin a  toujours été le meilleur cadeau fait à un être jeune en devenir et un gage de stabilité sociétale.

    Le monothéisme et le confucianisme ont contribué à la naissance de ce modèle qui a permis l'émergence de civilisations avancées au prix de la marginalisation et de l'oppression  des minorités LGBT, cela est particulièrement le cas du monothéisme islamique.

    Aujourd'hui ces minorités sont enfin respectées dans les pays démocratiques, malheureusement  elles veulent prendre leur revanche sur deux millénaires d'oppression en déconstruisant les bases même de notre culture judéo-chrétienne et monothéiste. De fait elles se mettent au service d'un projet trans humaniste qui ne voit dans l'être humain qu'une simple structure biologique interchangeable susceptible d'être tôt ou tard remplacée par une machine.

    Inacceptable car  cette conception réduit la sexualité à une simple décharge énergétique, ni l'amour humain, ni la notion d'âme n'y ont plus part. La sexualité humaine régresse alors au niveau de  celle de la mouche qui fait zizi panpan sur un coin de table avant de recommencer sur une autre mouche un peu plus loin.

    C'est donc contre ce destin de mouche, contre la dictature des minorités et contre un monde sans Dieu ni âme, que marchent à raison les opposants à la dérive éthique de nos sociétés.

    Celles-ci sont dites avancées,mais en fait elles ne sont que décadentes et courent à leur perte.

     

  • Ils allaient à la messe et au bistrot.

    200px-Celtic_cross_Knock_Ireland.jpgAoût 1980. Pour surmonter un divorce douloureux je me ressource par la longue marche solitaire dans l'Aubrac et la Margeride vieux pays celte de granit où je me sens bien.

    Le dimanche je fais la pause en quelque antique  hôtel de campagne. En sirotant une Avèze à la terrasse j'observe la sortie de la messe. Le curé, la mine réjouie, serre des mains, puis les femmes rentrent tranquillement vers les fermes  avec les enfants  tandis que la meute des hommes se précipite au bistrot situé juste en face de l'église, curé devant.

    Ils portent encore le béret, curé aussi,  ils ont le verbe haut, ils sont tous là  les gars du coin, durs à la peine, grands buveurs et grands braillards, ces Gaulois réfractaires qui sont ce que je suis.  Dans le bassin minier et dans les usines sidérurgiques, du côté de St Etienne les "rouges" les appellent les "blancs" , souvenir de temps pas si lointain où  ils étaient pour le roi.

    Un an après cet été-là Mitterand fut élu pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire. C'était au siècle précédent. Un autre temps, un autre monde.

    Aujourd'hui ils ne vont plus ni  à la messe ni au bistrot car il n'y a plus ni curés ni bistrots. Ils portent le gilet jaune ou celui de la CGT, ils braillent très fort pour l'honneur, pour rappeler qu'ils ne sont pas encore morts; ce qui ne saurait tarder.

    A force de tuer Dieu et de bouffer du curé il n'y a plus rien, sinon Big Brother qui surveille les caisses automatiques et les foules de consommateurs anonymes.

     Macron n'y peut rien, ce n'est  pas son problème c'est celui de Dieu qu'il serait temps de ressusciter !

    Les chrétiens l'ont déjà fait il y a deux mille ans et il y a toujours une demande pour cette histoire. Qu' attendent-ils donc pour la moderniser et refaire de l'Eglise une affaire qui marche !

     

  • Les religions dans le programme de l'Evolution.

    téléchargement.jpgSelon une étude américaine fondée sur des modèles mathématiques ( voir Sciences et Avenir n° 875 de janvier 2020 ) les dieux puis le Dieu unique seraient les inventions des sociétés complexes, ils auraient eu pour fonction le contrôle de ces sociétés. Bref il fallait inventer le Père Fouettard, les tabous, le hallal et le harram,le bien et le mal.

     Tout ça pour ça ! Tous ces ordis mobilisés pour une évidence, à savoir que  les religions font partie de l'évolution du Vivant. C'est un constat que l'homo religiosus est un homme déjà plus évolué qu'un simple primate et qu'il s'inscrit dans un processus d'évolution culturelle.

    Ceci constaté l'étude devient hasardeuse. Elle prétend que les chasseurs cueilleurs n'avaient pas besoin de dieux ou d'un Dieu moralisateurs  car dans un petit groupe tous se connaissaient et s'auto contrôlaient; ce qui reste à démontrer et se trouve démenti si l'on remonte plus haut dans l'échelle de l'évolution du Vivant. 

    En effet, au niveau des primates on constate que dans un groupe de gorilles il existe un mâle dominant  (schéma du"dieu" moralisateur) qui fait régner l'ordre en confisquant le dynamisme vital ( sexuel) à son profit, tandis que dans un groupe de singes bonobos l'ordre social est maintenu  par la copulation permanente et "démocratique". La joyeuse orgie des bonobos libère les tensions du groupe et y fait régner la paix des orgasmes libérateurs. Simples hypothèses bien sûr mais force est de constater que la nature use de moyens divers pour assurer l'ordre vital, l'hypothèse du Dieu père Fouettard des primates  évolués que nous sommes, n'en est qu'une parmi d'autres.

    Ce qui  parait établi par contre c'est que l'invention de la religion est un marqueur de l'évolution du Vivant. Cela apparaît lorsque nos lointains ancêtres  commencent à enterrer leurs morts et à imaginer un Au-delà. Puis dans un groupe plus évolué le chaman-prêtre explore l'Au-delà à travers la transe et il exprime ce qu'il y trouve dans la culture du groupe, il est l'ancêtre du prêtre roi pharaonique et fonde la caste des manipulateurs du Sacré. A noter que la manipulation du Sacré est aussi le fondement de tout pouvoir ( et du contrôle des sociétés humaines).

    L'étude rapportée dans "Sciences et Avenir" n'a donc rien de révolutionnaire, elle  n'est qu'une nième redite de l'idée de l'invention de Dieu par l'homme. Elle enfonce une porte ouverte.

    Faut-il continuer à étudier  ainsi les  religions pour prouver ce que tout le monde sait, à savoir qu'elles ne sont que des inventions humaines ? Je ne le crois pas. Et d'ailleurs  l'évangile initiatique de St Jean nous prévient sur le sujet : "Au début était le Verbe" (le mot )mais aussi le Logos qui permet le raisonnement, le rationnel et les beaux  discours, les doxa et les dogmes. Il faut aller au-delà du Logos pour se plonger dans le Vivant

    Dieu n'est qu'un concept philosophique, un simple mot,  cela va sans dire. Sauf que cela va mieux en le disant car ce mot oriente la quête intime dans le bon sens et la sauve de l'absurde ou de la futilité.

    A partir du mot Dieu, on peut  étudier utilement les religions en partant  du biologique, du conscient et de l'informant.

     Pour cela privilégions l'étude  des états de conscience modifiés  et des phénomènes mystiques qui très souvent sont porteurs d'informations  remettant en cause aussi  bien la spatio temporalité que le principe de causalité. Là se situe  la frontière de la recherche fondamentale, la grille quantique qui unit et sépare de l'Au-delà, là où l'expérience  intime ( non communicable hélas !) peut-être étayée par la méthode scientifique, à travers par exemple les statistiques. 

    Un point est sûr cependant, les religions  ont joué, et jouent encore, un rôle moteur dans l'évolution du Vivant vers un ordre plus complexe. De plus aujourd'hui  elles semblent irremplaçables comme facteurs d'auto contrôle d'une société mondialisée, l'alternative étant le super ordinateur Big Brother. Big Brother ou Dieu, il faut choisir. La dictature numérique ou l'usage spirituel de la liberté.

    Les Chinois hésitent sur la question. Afin d'assurer le contrôle et la survie d'un milliard trois cents millions d'individus ils ne savent trop s'ils doivent compter plutôt sur le Confucianisme que sur la reconnaissance faciale généralisée.L'avenir de la société chinoise semble être celui de la dictature de l'intelligence artificielle mâtinée de Confucianisme pour la rendre plus acceptable.

    Ces perspectives toutes proches  pointent vers un transhumanisme déshumanisé. Pourtant  gràce à Dieu au sens propre, tout espoir  n'est pas perdu de sauver l'humanisme.  Cet espoir repose dans la liberté chrétienne, cette liberté qui associe l'auto contrôle de l'individu au souci du salut collectif. Cet humanisme transcendental  repose dans l'exemple et les enseignements écologiques d'un certain Jésus, le prototype de l'homme évolué en route vers ce que Teilhard de Chardin appelle la Noosphère ou sphère de l'Esprit, à l'horizon de l'Evolution.

    C'est en cela que Jésus est Christ, l'homme en voie de spiritualisation que nous sommes tous, comme l'est cette planète qui, à travers ses convulsions, évolue vers un niveau de conscience plus élevé qui lui permettra de surmonter  la crise globale dans laquelle elle est entrée.