A celles et ceux qui m'aiment je souhaite d'abord beaucoup d'amour en retour, et que Dieu les garde en 2019 ! Ils se reconnaitront.
Quant au monde, en cette année qui s'annonce pleine d'incertitudes, il faut lui souhaiter des dirigeants éclairés par les lumières de la raison et encore plus par celles de la foi. Puissent donc les dirigeants du monde garder foi en la bonté de Dieu et pratiquer les trois vertus théologales que sont la foi, l'espérance et la charité !
Ils en auront bien besoin car la politique et l'économie mondiales deviennent de plus en plus incohérentes et semblent conduire au chaos, et cela sous l'effet démultiplicateur d'Internet. La bénédiction de la révolution numérique est en train de devenir un cauchemar qui rend impossible une gestion rationnelle de la globalisation. Internet et les réseaux sociaux amplifient les égos en ce qu'ils ont de pire : violence, perversions en tous genres, criminalité et surtout mensonges et fausses nouvelles, suivant en cela le mauvais exemple du Président de le première puissance du monde. IL y a 20 ans surfer sur la toile était une plaisir de navigateur solitaire et libre, mais aujourd'hui Internet vous condamne à la promiscuité d'un cloaque puant et pollué à ne parcourir qu'en se bouchant le nez.
La manipulation croissante de l'information rend impossible la démocratie désormais. La Chine et la Russie sont en avance dans ce mouvement irréversible de contrôle et de manipulation voué à s'imposer aussi en Europe et aux USA pour des raisons de sécurité. C'est l'impasse de la raison et de la globalisation, celle-ci est condamnée, la crise est droit devant et demain il faudra reconstruire localement.
Pour traverser l'apocalypse qui s'annonce, je propose donc aux dirigeant du monde le retour à Dieu et la pratique des trois vertus théologales, et je le dis au nom des lois naturelles, et non en faisant référence à une religion particulière. Croire en Dieu oui, mais au-delà des définitions religieuses trop souvent contestables. Croire en Dieu et avoir la foi, c'est tout simplement penser rationnellement que le monde a un sens en soi et par nature.
Avoir la foi, cette première vertu théologale, consiste à penser que le monde a un sens et que l'effort humain porte au beau, au vrai et au juste.
Pratiquer l'espérance ensuite, c'est donner du sens au monde en œuvrant à le rendre meilleur. Mais pour cela il y faut la charité.
La charité est un vieux mot catho que plus personne ne comprend et qu'il faut traduire en langage moderne. La charité consiste à vouloir le bonheur des autres et celui de toute la création. Des dirigeants charitables chercheront d'abord à agir dans ce sens, à l'instar de ce petit état de l'Himalaya qui a remplacé la notion de PIB par celle de BIB ou Bonheur Intérieur Brut. Exemple à méditer par monsieur Trump et les autres, mais aussi par tous les citoyens de la planète.
Imaginez un peu en effet ce que feraient des citoyens charitables songeant aux autres pour le bonheur collectif ? Sur nos routes par exemple, en considérant que les autres conducteurs ne sont pas des " cons", mais des partenaires oeuvrant à une circulation plus fluide et moins dangereuse ?
Non je ne rêve pas, dans certains pays avancés, la sécurité routière fait ses campagnes en s'adressant non pas aux usagers de la route mais à des partenaires. Exemple à suivre là encore. En définitive la charité peut être un art de vivre moins agressif et soucieux de la qualité de vie de tous.
Telles sont les trois vertus théologales, elles sont les vertus d'une planète évoluée spirituellement, donc aussi au plan du développement humain et écologique. Nous n'y sommes pas encore, mais déjà point n'est besoin d'aller à la messe pour les pratiquer, et faire de 2019 la bonne année que je vous souhaite.