Mieux vaut un gouvernement de faillite qu'une faillite sans gouvernement, c'est ce qu'ont compris les derniers députés raisonnables de notre Assemblée Nationale. Qu'ils en soient remerciés !
Pour la suite il faudra bien, tôt ou tard, cesser de dépenser quoi qu'il en coûte et attaquer à la racine les problèmes de ce pays. La rustine Bayroux tiendra donc jusqu'à ce qu'il soit possible de voter la censure et provoquer de nouvelles élections, y compris si possible en congédiant le Président. Le maintenir au pouvoir ne peut que retarder l'heure des échéances.
Ouf ! La France a donc un budget et maintenir un Bayroux au pouvoir est préférable à une crise des marchés. Mais la censure reste à l'ordre du jour si elle intervient à son heure. Souhaitons la avant l'été, avec des élections à la rentrée de septembre.