François Bayroux a échappé à la censure, c'était couru d'avance sauf pour les gogos qui prennent encore au sérieux la comédie qui se joue au Palais Bourbon. François Bayroux sauve le macronisme en service commandé. Il est là pour durer provisoirement en tant que rustine du pneu macroniste dégonflé et usé.
Il est là pour donner un budget à minima au pays en attendant que la constitution permette une nouvelle dissolution et de nouvelles élections. Le reste n'est que littérature politique assez minable avec des compromis de façade qui n'ont d'autres raisons d'être que de faire croire à l'opinion que le Parti Socialiste existe encore et qu'il ne cède rien.
Le PS avec l'aide de médias publics dédiés, a donc joué son psychodrame en faisant croire qu'il était toujours sur la ligne du NFP en menaçant de voter la censure. Mais il a pris bien garde de ne pas le faire afin de ne pas se couper du bloc central où il a aussi ses intérêts électoraux. Bref un bel exercice d'enfumage médiatique dans la perspective de la reconstitution du prétendu "arc républicain" dès que la dissolution sera de nouveau possible. Les imprécations de Mélenchon contre le PS ne sont que du théâtre car lui aussi ne peut exister sans le PS. En effet la gauche aujourd'hui se réduit à des groupuscules antagonistes qui ne peuvent exister que par l'artifice du prétendu "arc républicain"
Censure bidon et beaucoup de bruit pour rien, tel est le bilan de la semaine écoulée. François Bayroux devrait donc tenir jusqu'au printemps, lorsque le vrai maitre du jeu, à savoir le RN, décidera des choix les plus conformes à ses intérêts et à ceux de la majorité silencieuse de ce pays.
Celle-ci penche à droite en dépit de toutes les combines du système pour en interdire l'expression. Cela finira bien par se traduire dans les urnes en reléguant aux oubliettes les vieilles lunes socialistes et progressistes.