Halloween la fête de la Communion des Vivants est devenue la fête dégénérée de l'horreur en plastique et de l'indigestion sucrée. Elle a toutefois le mérite de rappeler le fond celtique de l'Occident avant qu'il ne devint chrétien. Le premier novembre est la grande fête celte de Samhain qui marque le début du temps obscur, du temps noir qui succède à la lumière de l'été. En breton novembre se dit miz du, le mois noir, et décembre, miz kerzu le mois très noir.
Pendant longtemps en Bretagne on fêta Kala goanv ou les calendes d'hiver. La nuit du premier novembre était la nuit magique et sacrée durant laquelle la communication est ouverte avec l'Au-delà. On laissait donc se consumer une bûche dans l'âtre pour y accueillir l'âme errante qui pourrait passer par là.
Rien à voir avec l'horreur et les squelettes, mais au contraire il s'agissait d'accueillir un vivant car le revenant est aussi un vivant, dans la Vie éternelle il n'y a que des vivants.
C'est ce que plus tard l'église chrétienne officialisa avec l'idée de la communion des saints et la fête de la Toussaint, tout comme elle continua la tradition de la sainteté de la femme en instaurant le culte de la Vierge Marie dans la droite ligne de celui des Vierges Mères et d'Isis..
Mais hélas nous avons rejeté nos traditions sacrées pour choisir le culte du veau d'or. Cela donne Halloween la triste fête de l'Occident décadent.