Au vu des résultats électoraux, en Georgie, en Moldavie et en Bulgarie plus personne ne trépigne d'impatience pour rejoindre l'UE et l'OTAN, ou se réjouir d'en faire partie. D'aucuns y voient l'effet du trucage des urnes par les agents de Poutine. C'est aller un peu vite en besogne car même si les agents russes sont actifs un peu partout dans le monde, ils ne le sont ni plus ni moins que les nôtres.
Le diable Poutine a bon dos, aussi, plutôt que de le voir à l'oeuvre partout, nous devrions essayer de comprendre pourquoi les peuples ne votent pas toujours dans le sens souhaitable, à savoir celui de la construction d une Union européenne démocratique, respectée et porteuse d'avenir au sein d'un monde occidental rééquilibré de chaque côté de l'Atlantique. Si ce n'est pas le cas ce n'est pas la faute de Poutine mais bien la nôtre, c'est à dire le résultat de notre infantilisme politique.
Et il en sera ainsi aussi longtemps que les Occidentaux persisteront dans les comportements infantiles de la culture de Mickey et du Macdo. Les peuples ne rejettent pas l'Occident mais ils dénoncent ses tares et ses faiblesses incarnées par la bureaucratie de Bruxelles et illustrées par le cirque politique américain. Le problème est culturel plus que politique, car dès lors que les Occidentaux se voudront de nouveau adultes et responsables, ils retrouveront les vieux réflexes qui firent d'eux les maitres du monde.
Avec l'aide de super Mickey Musk, Trump pourrait y aider bien malgré lui, mais n'anticipons pas nos espoirs d'un printemps de l'Occident et d'abord européen.