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  • Islam et décroissance.

    120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.pngLa  décroissance a commencé sous l'effet de divers facteurs, à savoir : la crise sanitaire mondiale, les guerres et le terrorisme, les politiques nationalistes protectrices limitant les échanges, les politiques écologiques de réduction de la demande énergétique. Mais il y a aussi des facteurs culturels qui y contribuent également, comme mais l'islam par exemple.

    Le terrorisme islamique mais  l'islam est en soi un obstacle à la croissance. Il a même longtemps maintenu les sociétés musulmanes en dehors de celle-ci. Aujourd'hui encore dans le monde musulman la modernité n'est qu'un vernis clinquant plaqué sur des sociétés  restées profondément traditionnelles, voire médiévales, comme dans les pays du Golfe. Dans ces pays  l'activité économique et la modernité ne sont  que mirages du désert. Elles ne concernent que les classes dirigeantes. Celles-ci maintiennent le peuple dans la religion  tout en pratiquant un double jeu hypocrite :police religieuse et  prières cinq fois par jour pour le peuple, prostituées et alcool dans les palais bien gardés des émirs.

    Pourtant,  et c'est un paradoxe, l'islam  peut aider le monde à entrer dans la décroissance et, de ce fait, contribuer à surmonter la crise globale,  tant au plan politico économique qu'écologique. En effet  l'univers musulman est celui du confinement casseur d'activité économique. Sur la carte de la planète c'est une immense tache verte qui délimite un espace quasi  monacal clos dont la vie est rythmée par les cinq prières quotidiennes. Sa finalité n'est pas la production mais la stabilité immuable de la vie sous le regard d'Allah dont le service est la seule raison d'être des humains. Dans ce monde-là, les femmes sont des bonnes sœurs voilées qui font beaucoup d'enfants et les hommes  des apôtres barbus et prosélytes, y compris par les armes. Cela s'appelle une théocratie régie par des règles contraignantes, avec ou sans covid.

    Ce dernier et le confinement sanitaire nous aident à comprendre combien  un tel univers clos est une punition. Mais il est vrai aussi que face au désir faustien de l'Occident de jouer à Dieu en refaisant la création au risque de la détruire et nous avec, l'islam apparaît comme un rappel à l'ordre naturel et divin. 

    Comment sortir du paradoxe et du dilemme ? Comment guérir notre folie sans tomber dans la dictature théocratique ? 

     Existe-t-il un autre modèle, nécessairement religieux lui aussi, mais fondé sur la  rationalité  réorientée vers Dieu  et en toute liberté de conscience ?  Une société ayant retrouvé les rythmes de la nature et vivant en harmonie avec elle ?

    Au-delà de la crise de la décroissance qui commence, c'est dans cette direction qu'il faut chercher les balises et les pistes. L'islam en offre quelques-unes, mais  la liberté chrétienne au service de Dieu beaucoup plus.