Les racines chrétiennes de la France et les autres religions.

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Dans la perspectives des élections présidentielles, et dans un appel au vote communautaire,Eva Joly a proposé des jours fériés aux juifs et aux musulmans, mais elle a oublié beaucoup de monde  dans une société en pleine mutation religieuse. Outre l'islam en effet, nous assistons à l'installation en France de nouvelles religiosités parfois à caractère sectaire. L'Etat ne peut favoriser aucun culte ou religion particulière,mais simplement reconnaitre les racines chrétiennes comme bien patrimonial impliquant  la tradition de Noël et de Pâques.

Le cas de l'Alsace est particulièrement intéressant car le Concordat y constitue précisément un bien patrimonial issu de la tradition propre à notre région et à son histoire. Dans l'esprit concordataire l'Etat pourrait reconnaitre l'islam qui concerne beaucoup de monde chez nous mais il ne pourrait reconnaitre d'autres religions ou cultes très confidentiels mais néanmoins respectables. La sagesse consiste donc à limiter le Concordat d'Alsace Moselle à la reconnaissance de la religion musulmane et d'en rester là jusqu'à nouvel inventaire du patrimoine religieux de l'Alsace. Imaginez en effet que les Raéliens deviennent la deuxième religion d'Alsace dans 100 ans ? Que feraient alors le législateur et les amis d'Eva Joly ?

Si l'on excepte le cas alsacien et mosellan,le principe de laïcité est à maintenir. Il est toujours valable et correspond à la sagesse même,sous réserve du respect absolu de la liberté religieuse et de son expression dans le cadre de la loi. Pas question d'admettre la charia au nom de la liberté religieuse, la loi de Dieu est inscrite dans le coeur de l'homme juste et bon, et non dans les dogmes et autres charias qui prétendent parler au nom de Dieu.

Le Da Vinci code et autres arnaques : faux mystères et vraies énigmes.

Conférence "Le Da Vinci code et autres arnaques : faux mystères et vraies énigmes"

 

Lieu Strasbourg Bibliothèque Pythagore 2 rue des Hallebardes.

Date le 14 janvier à 15 heures

 

A bientôt à tous les amis du Vieux Templier

Sur le chemin de Compostelle. Puente la Reina-Navarette Note 17

Progressant en Navarre depuis Puente la Reina je fais route vers la région de la Rioja. Le 27 septembre 2003 me voici à Villamayor au terme d'une longue étape où je marche le plus souvent le long de l'autoroute dont le tracé recouvre souvent celui de l'antique chemin. Je ne me suis pas arrêté à Estrella ( Lizarra en basque). Cité importante au Moyen Age,la ville ne m'a pas attiré malgré son église mentionnée dans le guide du pèlerin. Des églises il n'y a que ça le long du sentier et leur visite peut devenir lassante si elle est systématique....Après Villamayor j'ai atteint Viana le 28 septembre. Belle étape : solitude, paysage très âpre avec des châteaux et des villages perchés, lieux légendaires où s'affrontèrent Maures et Chrétiens....ce n'est pas encore Castilla la Mancha,le pays de Don Quichotte mais ça y ressemble. Le château de Villamayor est mentionné dans la légende de Charlemagne, il fut repris aux Maures par le célèbre roi Sanche de Navarre.

Je marche seul, heureux de m'être décalé des étapes trop vantées dans les guides et où s'agglutinnent les pèlerins dans les gîtes bondés. A Torre del Rio je visite une église pré romane où se voient les influences architecturales arabes mais qui en fait aurait été bâtie par les Templiers.

Arrivé à Viana le 28 au soir je trouve un accueil paroissial très sympathique, mais très spartiate. Je dors à même le sol...à poings fermés et je me réveille en pleine forme tôt le matin. Je sors le premier du gîte et je tombe nez à nez sur Mona Lisa et Frantz son compagnon de rencontre. Ils attendaient l'ouverture du gîte et ont dormi ailleurs ayant oublié la fermeture du gîte à 10 heures 30 du soir. Les gîtes, surtout tenus par les religieux, ne sont pas le Club Med...

Parti tôt j'arrive à Logrono vers midi. Je traverse la ville où une fois de plus je note le contraste entre la vieille Espagne du sentier pèlerin et l'Espagne moderne des banlieues en pleine expansion ( c'était en 2003 avant la crise ). Je pique nique devant le plan d'eau sympathique de la zone de loisir de Logrono et j'arrive le soir à Navarette, à l'extrême pointe de cette Navarre qui, il y a bien longtemps, commençait en France à ...Navarrenx.  Me voici maintenant dans la Rioja où je me régale du vin rouge célèbre de la région.  A Navarette je cherche un coiffeur, en vain, car c'est la fête patronale et tout est fermé. Qu'importe ..demain sera un autre jour Ultréïa !