Le dernier numéro du "Point" titre cet islam sans gêne, titre qui fait scandale chez les bien pensants paraît-il, mais on se demande bien pourquoi.Comme s'il était tabou de parler de l'islam et encore plus de le critiquer !
Le meilleur service au contraire que l'on puisse rendre à une religion c'est de la critiquer dans l'espoir de la faire évoluer vers à la fois plus de rationalité et plus de spiritualité. Car toute religion a une origine spirituelle, même si les imperfections humaines paraissent parfois donner des raison d'en douter. L'islam n'échappe pas à la règle et il serait urgent que cette religion connaisse son Luther pour répondre enfin aux exigences de la modernité et y jouer pleinement son rôle.
Mais en attendant force est de constater qu'un certain islam nous gêne, nous les croyants rationnels des démocraties d'occident. Nous sommes prêts à accorder toute sa place à l'islam car il pose la problèmatique de la foi et de Dieu dans un monde sécularisé et déboussolé pour avoir oublié Dieu. L'islam pourrait être une bonne religion car il rappelle l'essentiel à nos contemporains, à savoir :
1) IL n'y a de Dieu que Dieu
2) Prie cinq fois par jour. (mais pas nécessairement tourné vers La Mecque, ni le cul en l'air)
3) Fais le pèlerinage (où tu veux)et sache que tu n'es qu'un pèlerin en cette vie.
4) Pratique le jeûne, c'est à dire apprends à modérer ton corps.
5) Pratique l'aumône, c'est à dire sois solidaire de ton prochain
Merci à l'islam de nous rappeler l'essentiel, mais gare à l'islam s'il prétend nous imposer sa culture et nous priver de la liberté d'aller à Dieu selon notre propre chemin!
Foi de mangeur de cochon et de buveur de bière ! Et désolé si cela en gêne certains ! Il s'agit simplement de vivre ensemble sans se gêner, en se rappelant que ma liberté commence là où finit celle des autres.
"Dieu ne joue pas aux dés avec la nature" (Einstein) mais l'homme dans sa prétention orgueilleuse pourrait bien le faire en instaurant le mariage homosexuel assortie de procréation assistée.
Après Valcarcel j'ai entamé la montée vers le Cebrero, l'un des hauts lieux du sentier. La montée est douce jusqu'à Vega de Valcarcel, mais à Faba la pente devient escarpée et sans ombre. En été il faut partir très tôt pour ne pas s'épuiser en montant dans la chaleur,mais en cette superbe journée d'automne St Jacques est avec le pèlerin et je suis habitué aux rudes montées dans les Vosges. C'est donc sans trop de peine que j'atteins le sommet qui marque l'entrée en Galice.