Il n'y a d'autre chemin que celui que tu traces. Tous les chemins divergent et vont partout et nulle part, sauf celui que tu traces en ton âme et conscience et qui te mène à toi-même, tel que tu es en toute Eternité..
Le vieux templier - Page 301
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Le chemin de Compostelle.
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Du bon usage des religions.
Faire passer un test de charia aux immigrants musulmans n'aurait rien de choquant car les religions peuvent être dangereuses si elles sont prises à la lettre, et surtout parce qu'elles sont toutes des pouvoirs théocratiques, y compris le bouddhisme comme le montre l'exemple tibétain.
Prétendre les éradiquer est inutile car cela revient le plus souvent à remplacer un pouvoir théocratique par un pouvoir laïc et antireligieux qui peut aussi être une idolâtrie comme le furent les régimes communistes et fascistes du 20 è siècle.
Chassez Dieu il revient au galop car il est la légitimation ultime du pouvoir, soit directement (théocratie) soit en association volontaire forcée avec le pouvoir civil : curés jurés de la Révolution française, église catholique chinoise officielle, bouddhisme officiel en Thaïlande ou à Ceylan, islam religion d'état dans les pays musulmans etc etc.
Il existe donc toujours un conflit latent entre la religion et l'état, le défi islamique n'est finalement que très naturel. Nos société laïques et sécularisés l'avaient oublié. Elles avaient cru naïvement que la religion n'était plus un facteur de pouvoir. La montée en puissance de l'islam dans ces sociétés est un rappel à l'ordre qui, espérons-le, les amènera à prendre en compte de nouveau le facteur religieux dans la gestion de sociétés post modernes qui ne sont pas nécessairement athées.
Il est au contraire souhaitable qu'elles soient religieuses car l'athéisme n'est pas porteur de sens contrairement aux religions. Celles-ci peuvent même être utiles pour rendre l'homme meilleur. Elles sont comme les langues d'Esope, elles sont bonnes ou mauvaises selon l'usage qui en est fait et selon l'utilisation qu'en font les Etats.
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JMJ : le paradoxe.
Conçus initialement comme une manifestation de la force du catholicisme, les JMJ sont au contraire, et paradoxalement, l'expression du déclin du pouvoir de Rome. Ils illustrent la normalisation sécularisée du catholicisme.
Les JMJ c'est la Gay Pride catho, le Woodstock calotin, le festival des groupies du gourou romain , une Fan zone ambulante, bref c'est tout sauf du Sacré mais c'est un spectacle fusionnel pour les fans papolâtres.
Il en faut pour tous les goûts bien sûr mais les JMJ desservent plutôt l'église romaine car ils la mettent au niveau du tam tam médiatique et émotionnel de notre très superficielle et relative modernité.
A l'heure où l'on assassine les prêtres dans nos églises il faut constater que les paroles et l'attitude du pape sont aussi faibles, inconsistantes et inaudibles que celles de François Hollande.