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Actualité en lecture spirituelle - Page 146

  • Confinement jour 2

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgLes journées passent et se ressemblent, monotones . Je mettrai peut-être en ligne ma journée type de confiné à l'intention de celles et ceux qui au loin  attachent quelque importance à mon insignifiante  personne, mais pour l'heure je veux retransmettre les pensées d'un médecin urgentiste qui méritent réflexion.

    Il s'agit du docteur Sophie Mainguy, médecin urgentiste. Ci-dessous des extraits de ce qu'elle exprime sur internet. 

    "Nous ne sommes pas en guerre et n'avons pas à l'être ...

    Il est intéressant de constater combien nous ne savons envisager chaque évènement qu'à travers un prisme de défense et de domination. Les mesures décrétées hier soir par notre gouvernement sont, depuis ma sensibilité de médecin, tout à fait adaptées. En revanche, l'effet d'annonce qui l'a accompagné l'est beaucoup moins. Nous ne sommes pas en guerre et nous n'avons pas à l'être……...

    .........Les formes de vie qui ne servent pas nos intérêts ( et qui peut le dire ? ) ne sont pas nos ennemis. Il s'agit d'un énième occasion de réaliser que l'humain n'est pas la seule force de cette planète et qu'il doit - ô combien- faire de la place aux autres……….Notre corps et notre immunité aiment la vérité et la PAIX

    …………..Nous ne sommes pas mobilisés par les armes mais par l'intelligence du vivant qui nous contraint à la pause….…………..Ce n'est pas une guerre, c'est une éducation, celle de l'humilité, de l'interrelation et de la solidarité" fin de citation.

    Commentaire du Vieux Templier.

    J'ai salué le coronavirus comme un signe des temps et son action comme une remise en cause fondamentale. Les réactions de Sophie Mainguy confortent mon point de vue, sauf qu'elle est femme, Yin,  et qu'elle oublie le Yang, le principe masculin qui fait que  la lutte, la guerre font partie du Vivant.

    Lorsqu'elle écrit que "notre corps et notre immunité aiment la vérité et la PAIX", j'écris paix en minuscule car la paix n'est que la résultante d'un équilibre qui ne peut être obtenu que par la force. Il en est de même de notre immunité, et là-dessus je ne suis pas loin de penser comme Boris Johnson qui souhaite développer rapidement l'immunité de la population anglaise en laissant faire le cours naturel des contaminations.

    S'agissant de l'effet d'annonce du président je pense qu'il eut suffit de mentionner le terme guerre une fois pour alerter sur le sérieux de la crise, mais évitons les querelles politiciennes, et retenons l'essentiel de ce qu'écrit Sophie Mainguy, à savoir  que nous sommes contraints à une pause salutaire.

     Je conclurai en rappelant que toute maladie est une crise de guérison dont l'organisme sort plus fort. C'est mon immunité qui parle,  elle se fonde sur l'optimisme et la confiance en la Vie.

     

     

     

     

  • 18 mars 2020. Confinement jour 1

    140.jpgMieux vaut en rire car même si la crise sanitaire doit être prise au sérieux, elle est aussi une parfaite illustration de la tragi-comédie humaine. Vivons donc ensemble,  avec humour et décontraction ce confinement loufoque qui nous est imposé. Il nous sépare et nous isole, mais quand nous nous retrouverons nous en rirons et ce ne sera plus que le souvenir d'un temps bizarre et irréel.

    Rions donc mais avec   une pensée pour les pros du confinement que sont les prisonniers et..les moines. Aux premiers j'exprime ma compassion de confiné de luxe. Quant aux seconds ils sont le modèle de confinement créatif et exemplaire.

    En fait j'ai failli  devenir moine cistercien dans ma jeunesse. Je voulais me consacrer à Dieu corps et âme dans l'étude et le travail. Mais j'ai vite compris que je serais un mauvais moine  car j'aime trop les femmes et ne supporte pas le dogmatisme en matière de religion. Ce n'est pas une blague j'étais prêt à confiner ma vie, alors aujourd'hui je vais donc voir ce que cela signifie, avec humour bien sûr et pour peu de temps j'espère. 

    N'étant pas devenu moine il m'a fallu gérer la relation aux dames. C'est une relation à huis clos que le confinement rend  plus difficile encore. Dur, dur mais  honni soit qui mal y pense ! Là encore avec humour on survit mieux.

    Autre chose nous sommes le mercredi 18 mars, anniversaire du supplice de Jacques de Molay, Grand-Maître des Templiers,brûlé en place de grève le 18 mars 1314 après un long confinement en prison. Rien à voir avec notre confinement  bien sûr mais le 18 mars est une date spéciale pour les esprits libres injustement condamnés.

    Mais revenons à notre actualité. Il va donc falloir vivre comme les moines, chacun dans sa cellule, et organiser la routine des jours, de mâtines à laudes. Faudra-t-il aussi faire carême en allant vers Pâques ? Peut-être pas et, première surprise, j'ai découvert  hier qu'il suffisait de traverser le boulevard pour trouver ce dont j'avais besoin, tout simplement chez l'épicier du coin.

    Je lui rends rarement visite ayant la mauvaise habitude de remplir le coffre de la voiture deux fois par mois. Il est trop cher mais hier il m'a sauvé la mise et vendu tout de suite ce dont j'avais  besoin, tandis que de longues queues s'allongeaient sur le trottoir devant le U et le mini Carrefour.  Nous nous sommes vite mis d'accord pour qu'il assure mes commandes futures selon mes besoins. 

    C'était vraiment trop drôle de voir les queues alimentaires alors qu'il suffisait de traverser la rue ! Trop drôle cette course au papier cul, mais attention elle pourrait devenir tragique en cas de rupture des approvisionnements.

    C'est tout pour aujourd'hui. Haut les cœurs !  A + .. 

  • Vous avez dit "tournant culturel" très Saint Père ?

    images (2).jpgLa rigidité dogmatique du catholicisme limite nécessairement la portée des messages du pape mais il arrive aussi que le pape voit juste lorsqu'il exprime des soucis communs à tous les hommes de bonne volonté, croyants ou non. Cela est le cas du message aux jeunes catholiques qu'il prononcera à l'occasion des JMJ, et qui a été publié le jeudi 5 mars 2020.

    Le pape n'a pas besoin de scruter l'actualité de manière approfondie pour constater l'abattement, voire l'apathie de nombreux jeunes. Et il les renvoie  à Jésus capable dit-on de ressusciter le fils de la veuve. Miracle authentique ? Ou symbole d'un nouveau départ dans la vie ?  Peu importe, le pape a raison de proposer Jésus comme  exemple pour nos jeunes.

    En effet hélas, trop d'entre eux sont des morts vivants coupés de la vie réelle parce qu'ils sont perdus dans la superficialité et le virtuel. Beaucoup sont incapables de supporter le moindre échec ou les simples difficultés du quotidien.

    Leur salut c'est la rencontre de quelqu'un capable de les sortir de leur enfermement en eux-mêmes. Mais aussi quelqu'un qui veut qu'ils vivent dans la vérité de ce qu'ils sont. Nos jeunes  ont besoin que nous les rencontrions et que nous leur parlions comme Jésus savait le faire, y compris pour leur dire non quand cela est nécessaire. C'est cela être chrétien avec ou sans baptême ( mais avec le baptême c'est mieux )

    Nous pouvons tous être Jésus si nous apportons à nos jeunes l'écoute et l'authentique communication humaine dont ils ont besoin pour devenir des adultes.

    Le pape  remarque aussi que désormais  la connexion se substitue à la communication au point de  transformer parfois nos jeunes en  zombis solitaires rivés aux écrans et manipulés par Big Brother. Or vivre c'est être libre et savoir échapper aux conditionnements, y compris ceux de la religion. Mais cela le pape ne peut le dire bien sûr car il est prisonnier de sa fonction.

    Il conclut en lançant aux  jeunes "le défi d'un tournant culturel" consistant à utiliser la technologie comme moyen et non comme fin.

    On ne saurait qu'être d'accord avec lui, y compris pour  proposer Jésus comme modèle à nos jeunes, mais à condition de ne pas en rester là. Il faut aller jusqu'au bout du " défi du  tournant culturel" qu'il lance, c'est à dire accepter que la théologie catholique puisse être librement interprétée tant au plan des symboles que des rituels et de la morale.

    Vous avez dit " tournant culturel" ?  Pas chiche très Saint Père !