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Initiation et spiritualité - Page 37

  • Souverainisme européen et subsidiarités nationales.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgOpposer souveraineté nationale  à souveraineté européenne est un faux débat  mais un débat devenu nécessaire en ce temps où l'UE prend enfin conscience de son inexistence face au péril venu de l'Est.

    Il était temps car il ne s'agit plus de réaliser les Etats Unis d'Europe sous coupe américaine mais bien de survie historique du vieux continent ,Russie comprise, et cela change la donne. 

    Déjà l'opposition entre les derniers partisans  de l'Europe de Bruxelles aux populistes semble dépassée et casi préhistorique,et nul ne songe plus ennuyer les Polonais sur des questions de Droit quand ceux-ci démontrent leur engagement européen aux côtés des Ukrainiens.

    Il en est ainsi parce que la crise actuelle démontre la nécessité de penser la défense européenne autrement, en association avec  l'Otan certes, mais de manière indépendante en termes stratégique,  en particulier en matière d'auto suffisance alimentaire et énergétique. La conception  de l'UE qui s'imposait au sortir de la seconde guerre mondiale n'existe plus , elle est un modèle épuisé par les circonstances historiques, et parce que l'UE bruxelloise n'a jamais respecté l'un de ses principes fondateurs,  à savoir le principe de subsidiarité.

    Ce principe consiste à réserver uniquement à l'échelon supérieur ( l'UE)  ce que l'échelon inférieur ( les états membres de l'UE) ne pourrait effectuer que de manière moins efficace. Ce principe  ne s'applique qu'aux questions relevant d'une compétence partagée entre l'UE et les Etats membres.

    On voit donc qu'il ne peut y avoir conflit de souveraineté dès lors que les niveaux de compétence sont clairement définis et renégociés s'il le faut. Or depuis un demi siècle l'UE s'est construite comme une usine à gaz juridique constituée de transferts de compétence toujours plus étendus sans que jamais soit pris en compte le principe de subsidiarité.

    Pour résoudre la crise de l'UE un audit juridique s'impose, à commencer par celui de la Cour de Justice de l'UE et de ses abus de pouvoir.

    A ce jour seul les "populistes" ont ouvert le débat, trop souvent en oubliant les immenses acquis de la construction européenne. Mais à qui la faute ? Sinon à celle de dirigeants aveugles sur ce sujet comme sur  d'autres, en particulier celui de l'identité culturelle de l'Europe. Ce débat, fondamental, et toujours esquivé au nom du mondialisme,  retrouve toute son actualité et son urgence avec la guerre en Ukraine.

    A la frontière polonaise, et ailleurs aux frontières de l'UE, on constate que les Européens de l'ouest accueillent sans réticences et comme des frères  les réfugiés ukrainiens. Cela n'est pas le cas s'agissant de réfugiés, ou prétendus tels, venus d'Afrique ou du monde musulman.

    Cette différence montre bien que les  réfugiés ukrainiens sont accueillis comme d'authentiques européens, c'est à dire blancs et chrétiens, venus de cette Europe réelle qui va de l'Atlantique à l'Oural  et que Wladimir Poutine est en train de révéler à elle-même bien malgré lui.

     

     

     

  • Politique et religion sur Cnews.

    images 2.png Source  "En quête d'esprit" du dimanche  27 février 2022.

    A retenir de l'émission que  2% de catholiques français pratiquent leur religion, contre 30 à 40 % de musulmans. Ces chiffres  sont accablants  car ils condamnent  toute politique de renouveau identitaire chrétien.

    Et d'ailleurs il est notoire que les évêques français sont opposés à toute politique de renouveau identitaire chrétien. Le tableau religieux français  est donc celui d'un christianisme de plus en plus confidentiel tandis que s'affirme  l'islam comme religion populaire.

    Dans cette société déchristianisée s'efface également le respect  de la simple loi naturelle au profit d'une affirmation de la liberté individuelle absolue comme critère ultime de la définition de l'humain. Dès lors  c'est le bon sens  même et l'équilibre sociétal qui disparaissent, y compris  dans le domaine de la sexualité.

    Le sombre tableau dressé par l'émissioni pose donc bien la question du rôle du politique.  En France nos politiques tendent à esquiver le problème en se cachant derrière le cache misère de la laïcité, ce qui aggrave la situation car la laïcité, au nom des droits de l'homme, ignore la relation collective de la société envers Dieu.

    Comment  sortir de ce processus décadent ? En cessant de se voiler la face au nom de la laïcité,  et en mobilisant tous les monothéistes contre un Etat à la fois décadent et autoritaire. Mais cela implique non seulement l'affirmation de la dimension  religieuse de la politique, mais aussi la réévaluation de la place du catholicisme en France.

    Ce dernier est désormais défaillant. Voilà pourquoi, s'il souhaite mettre la religion au service  de l'Etat et de la France, Eric Zemmour devrait songer à lui adjoindre les  concours de la  synagogue bien sûr, mais aussi et surtout  celui des mosquées.

    Dur dilemme pour le candidat président !

     

  • Le christianisme, cette Bonne Nouvelle.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgIl n'est pas nécessaire d'aller à la messe pour  conclure que la foi chrétienne  est la meilleure réponse à l'absurdité de la condition humaine. C'est ma conviction qui est aussi celle d'un homme heureux parce que religieux.

    Je doute cependant en  convaincre beaucoup mais  je suis sûr que beaucoup seraient intéressés par la foi religieuse  s'ils y voyaient comme moi  la bonne nouvelle du bonheur.

    Car les contemporains sont en quête du bonheur c'est même la raison de leur irréligiosité.

    Ils ont cru rejeter la religion ( "l'opium du peuple") au nom du bonheur humain, sauf qu'en cela ils sont devenus dépendants des  drogues  de la modernité qui se sont avérées pire que les drogues religieuses d'antan.

    Les optimistes athées du siècle des Lumières avaient promis  le bonheur sans demander la permission à Dieu, mais ils se sont révélés des charlatans car le bonheur promis n'est pas au rendez-vous . Voilà  la cause de la grande déprime de  l'Occident.

     Voila pourquoi en Occident les églises ferment, mais aussi les bureaux de vote et les maternités. Il en est ainsi  parce que les   contemporains, frustrés et désabusés, ne croient plus en rien.

    Et pourtant le  bonheur est possible, c'est même cela  la Bonne Nouvelle de l'Evangile. Encore faudrait-il savoir l'annoncer  autrement.

    Pour  ramener les modernes au Dieu chrétien, tellement humain qu'il en est mort, il faudrait montrer que la foi chrétienne  n'est pas un paradis artificiel mais qu'elle peut contribuer au bonheur humain dès ici bas.

    Une sacrée gageure sans jeu de mot car tel  qu'il est enseigné depuis deux mille ans,  le christianisme apparait sanglant,  doloriste et culpabilisant.  Il est douteux que Jésus ait voulu cela. Il ne voulait ni mourir sur la croix, ni sauver le monde par un sacrifice inutile, il ne voulait que la réforme d'Israël et le bonheur des gens.

     Ce  maître spirituel écouté a toujours été instrumentalisé. D'abord on voulut faire de lui un leader politique contre son gré, et il fut condamné  pour une rébellion juive qu'il ne prêcha pas. Ensuite le pouvoir romain, des philosophes grecs  et une secte juive firent de lui ce que l'on nous enseigne depuis deux mille ans  sans qu'il se soit jamais exprimé sur le sujet.

    Il n'est pas trop tard, il n'est jamais trop tard pour redonner à Jésus ce qui lui appartient en présentant autrement le récit chrétien. Mais il ne s'agit pas non plus de prétendre continuer de parler à sa place. Bien au contraire car  le cœur de la foi chrétienne  relève du rapport direct de la conscience à Dieu.

     Dans toutes les confessions chrétiennes un fort mouvement va dans ce sens,  y compris  dans l'église catholique. Plutôt que de de ferrailler pour maintenir le dogmatisme du passé, le pape François met  l'accent sur  l'annonce de  la Bonne Nouvelle dans l'esprit  du Sermon sur la Montagne..

    Ce christianisme-là,  en phase avec le nouveau paradigme écologique est celui de l'avenir.  Mais il est aussi  dans la continuité de la culture monothéiste issue  du Décalogue.

    . Ce Décalogue, il faut le rappeler,  résume les Lois fondamentales de l'écologie, c'est à dire les lois de la Vie dont le respect seul répond à l'aspiration naturelle au bonheur de l'être humain.