Je t'aime, moi non plus !

Comment ne pas aimer Jane Birkin en ce temps de morale médiatique ?

N'était elle pas, avec Serge Gainsbourg, et encore plus que Brigitte Bardot, l'incarnation même d'une génération ( la mienne ) qui voulut faire la révolution du bonheur en libérant ses fesses tous azimut ?

Une génération qui avait cru en  Freud, le faux prophète de la religion du Reductio ad uterum, cette religion qui a conduit l'Occident à l'enfer de la déconstruction des sexes. 

Gentille et douce, mais infernale Jane Birkin. Pauvre fille  qui crut se libérer et qui se trouva flouée comme toutes les femmes de sa génération ! Brigitte Bardot l'a compris  depuis longtemps et elle  a décidé qu'il valait mieux aimer les chiens que les hommes.. Ainsi est elle devenue l'icône des mémères à chien chien si nombreuses sur la Côte d'azur. Et Dieu créa les mémères à chien chien  !

Jane Birkin elle, est morte seule. De quoi au juste ? D'absurde peut-être.

Je t'aime moi non plus. Le Vatican a condamné cette horrible chanson. Normal,  elle est satanique.  Mais Dieu est grand et il pardonnera  car il est aussi, et surtout, Amour.

Repose en paix petite anglaise de ma jeunesse folle.

Souverainisme à Bruxelles ? Non carriérisme.

 

 

 

 

 

La nomination de l'économiste américaine Fiona Scott Morton comme Commissaire européenne fait réagir à Bruxelles. Bizarre tout de même car la notion de souveraineté nationale y est honnie , tout comme l'idée de la moindre prise de distance envers les USA . Alors pourquoi ce tapage ?

De la part des Français en particulier toute critique parait bien mal venue. Au nom du mondialisme notre Président s'entoure de personnes d'origine étrangère, comme nos ministres de la culture ou de l'Eduction dite Nationale. Emmanuel Macron qui aime parler américain devrait donc apprécier la nomination de Mme Morton.

IL n'en est rien et les Français font du bruit sous prétexte que la dite dame a servi pendant des années les intérêts des Gafas. Dans une tribune parue dans le Washington Post en 2019 elle a même pris position contre le démantèlement des Big Tec, sans divulguer ses liens financiers avec Apple. La voilà donc membre décideur de cette UE qui prétend réguler les Gafas.

N'y aurait-il pas là conflit d'intérêts, voire incohérence ou mensonge ?

Que nenni ! Que nenni !  s'écrie-t-on à  Bruxelles, il n'y a dans cette nomination rien que de très normal et conforme  au Droit.

Les protestataires français en sont pour leurs frais car   il faudrait être naïf pour imaginer que Bruxelles serait en train de se découvrir une vocation souverainiste européenne. Toute l'affaire se résume à des compétitions pour des postes. La nomination d'une américaine fait des jaloux.

 Pourtant son choix pourrait   se révéler un bon choix technique car les législations anti trusts américaines sont plus avancées que celles de l'UE.  Sa nomination illustre parfaitement à quel niveau se situent les grands enjeux politiques de demain et elle pose une question de fond au sujet de l'UE, de l'Otan et de la relation avec les USA. 

Faut-il déplorer le fait que l'UE et OTAN ne sont plus qu'un grand machin fonctionnant avec des fonctionnaires anglophones interchangeables sous influence américaine ?

Peut-être pas si l'on veut bien admettre  par exemple que l'Otan à corrigé les erreurs de Joe Biden et évité le pire en Ukraine.

De même, face aux Gafas la technocratie bruxelloise pourrait bien se révéler un authentique instrument de régulation et réduire le pouvoir des Gafas aux Etats-Unis même. Cela vaut bien quelques grincements de dents de carriéristes français déçus. Bienvenue Mme Morton.

 

 

 

 

Le 14 juillet des ivrognes.

 

 

 

 

Nous allons fêter le 14 juillet 1789, le jour où une bande d'ivrognes prit d'assaut une prison vide ou presque, gardée par des étrangers ( des Suisses ) abandonnés par leurs officiers et livrés à eux-mêmes. Rien de très glorieux mais qui plait beaucoup aux amis de Monsieur Mélenchon. Allez donc savoir pourquoi.............

Dommage que l'on ne célèbre pas plutôt le 14 juillet 1790, ou fête de la Fédération, cette autre idée de la France et de la République. Cela ne fut pas mais l'on ne refait pas l'Histoire. La République aurait pu être un grand cru mais elle a tourné en piquette. Vive donc la République des ivrognes !