Israël et les tribus perdues.

On se souvient des efforts d'Israël pour rapatrier les Falashas, ces juifs d'Ethiopie qui vécurent pendant des siècles entre les provinces de Gondar et du Tigré, interdits de posséder des terres et considérés comme ayant le "mauvais oeil". L'histoire des tribus perdues d'Israël ne finit pas avec leur retour en Israël dans les années 1980/1990, d'autres minorités juives oubliées existent ailleurs dans le monde, aux Indes en particulier où vivent les descendants des Bné Ménaché.

Ces Indiens se disent les descendants d'une des dix tribus qui vivaient dans le royaume d'Israël au temps de la Bible et qui auraient été dispersés à la suite de l'invasion des Assyriens en 721 avant Jésus-Christ.

En  Israël,l'association Shavel Israël oeuvre pour retrouver la trace des tribus perdues et les aider à retrouver la terre promise. Le problème est de savoir qui est juif pour avoir le droit d'émigrer en Israël. Les Bné Ménaché ne le sont pas et ils doivent donc se convertir au judaïsme pour bénéficier de la loi du retour. Pourtant les Bné Ménaché installés dans l'état indien de Manipur, vivent selon la tradition juive orthodoxe la plus pure ....ce qui n'est pas le moindre des paradoxes !

Pentecôte 2012 : l'église où ne souffle plus l'Esprit.

L'église catholique est devenue le lieu du scandale et l'on ne peut manquer de se souvenir à ce sujet de la célèbre phrase du Christ :"Malheur à celui par qui le scandale arrive !"

Or le scandale est à Rome où les dernières révélations  du majordome du pape (lui valant d'être arrêté par les gendarmes vaticans) font apparaître que le Saint Siège est devenu le centre d'un large réseau de corruption au coeur duquel se trouve la Banque du Vatican.

Et pendant ce temps le pape continue de prêcher la bonne parole sans pouvoir  l'appliquer à son église semble-t-il. En effet devant la conférence épiscopale italienne Benoît XVI  a déclaré que la crise actuelle est d'abord spirituelle. et morale.

On ne saurait mieux dire......s'agissant aussi de l'église catholique. Toujours selon le pape "l'Europe doit repartir de Dieu pour faire face à la crise" .*

Et si l'Eglise aussi repartait de Dieu pour faire face à sa crise ? Certes, mais  alors où  est donc l'Eglise si elle n'est plus à Rome où l'Esprit ne souffle plus ? Seul l'Esprit peut répondre et il le fait, mais loin de Rome.

Sur le sujet je ne saurais trop conseiller au lecteur la lecture du livre "l'Eglise selon le spiritisme" disponible gratuitement au centre spirite de Thann en Alsace

Respect du sacré et liberté d'expression.

Les musulmans s'indignent des dessins représentant  Mahomet en terroriste, tout comme les catholiques sont offusqués par les caricatures montrant le pape en train de sodomiser un enfant.  L'indignation des croyants est légitime, non pas parce qu'il s'agit d'atteinte au Sacré, mais bien de diffamation pure et simple. Pas plus que Mahomet n'est un terroriste, pas plus le pape n'est un pédophile. La liberté d'expression s'arrête lorsqu'elle devient agression et diffamation. Mais cela n'a rien à voir avec le Sacré.

 

Représenter Mahomet ou le visage humain dans l'art n'est pas attentatoire au Sacré,le prétendre renvoie aux vieilles querelles iconoclastes qui opposèrent longtemps les chrétiens et qui firent couler tant de sang. De la même manière la sexualité est sacrée, mais elle l'est selon des codes divers. La preuve en est fournie par les scènes orgiaques représentées sur les façades des temples hindous. En fait ces scènes érotiques sont un hymne à la vie et non une incitation à la débauche.

Le scandale n'existe que dans le comportement d'esprits dérangés comme ceux de DSK, qui désacralisent la sexualité dans leurs errances personnelles, avec pour conséquence la réaction pudibonde et scandalisée de religieux qui se croient justifiés dans leur intolérance de la sexualité.

La sexualité est sacrée sous sa forme chaste aussi bien que luxurieuse, la Vestale est l'égale de Vénus, tout comme la putain sacrée est le pendant de la Vierge Mère. Mais allez donc faire comprendre cela à des judéo-chrétiens ou des musulmans formatés dans la peur de la sexualité ?

La notion de Sacré est donc relative selon les  cultures, une bonne raison de ne pas céder à l'intolérane religieuse en la matière.