http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité en lecture spirituelle - Page 116

  • Mort de Gilbert Meyer

    images.pngL'ex maire de Colmar Gilbert Meyer est mort, l'occasion d'une chronique nécrologique que je ne peux refuser à mes amis colmariens. Dans une autre vie je fus en effet  un acteur ( tout petit acteur) de la vie culturelle locale en tant qu'animateur de la radio libre locale ( RDL 103.5 ) et président d'une association culturelle qui compte à Colmar, j'ai nommé les amis de la bibliothèque, aujourd'hui médiathèque.

    Je rends  donc  hommage à Gilbert Meyer qui fut un excellent  administrateur de Colmar, ambitieux pour sa ville, y compris et cela doit être dit, y compris au plan culturel.

    Malheureusement il fut un lamentable politique, fossoyeur de l'Alsace dans un Grand Est qui n'a rien apporté à une région naturelle bien équilibrée à tous points de vue. Chiraquien  et jacobin il crut toujours être plus malin que ses adversaires, mais il se montra incapable de préparer sa succession au profit d'Yves Hemendiger, son dauphin naturel. Pire, comme nombre d'élus locaux il crut instrumentaliser le vote musulman à coups de subventions exorbitantes accordées à une association turque dont les ficelles furent longtemps tirées depuis la Turquie.

    Rien de bien grave certes, mais en cela il fut l'homme d'une époque peu glorieuse. Paix à son âme !

    Paix à l 'âme de  "Chilbert". Il avait ses tics politiques, comme celui de tapoter les joues des mémés par exemple,  mais  il  vécut sa fonction comme un sacerdoce et en  cela il mérite les éloges qui, en ce qui me concerne, ne sont pas de circonstances. 

    A  Dieu Gilbert ! 

     

     

  • Non à la pensée unique dans l'église catholique !

    F0007202.jpgLa Chine et Wladimir Poutine montrent le bon usage que l'on peut faire de la religion en la mettant au service de l'Etat. Mais la religion peut aussi être mise au service des besoins spirituels de l'être humain sous réserve d'être adaptée aux lieux et aux circonstances; ce que l'église catholique allemande, pragmatique, a compris. Problème, elle se heurte à la bureaucratie vaticane et à ses apparatchiks.

    Pour l'heure l'église catholique romaine est un Etat totalitaire mais impuissant.  Au nom de sa pensée unique, il s'oppose à la fois, et en vain,  aux évolutions sociétales du vécu de la foi, tout comme  à la réalité de sa diversité locale.

     L'Etat chinois gère une église catholique locale en dépit du Vatican. De même, la communauté des catholiques allemands est une réalité bien vivante malgré les craintes des deux cardinaux  Müller et Woelki.

     Selon eux la "voie synodale" promulguée par les évêques allemands pourrait conduire à la " sécularisation" et même à "une sorte d'église nationale allemande". La belle affaire !

    C'est même une  bonne nouvelle pour les catholiques du monde entier ! Contrairement à ce que pensent nos deux apparatchik allemands, la voie synodale et nationale est la voie du salut du catholicisme, à l'opposé de celle de la pensée unique romaine. Celle-ci est héritée du césarisme alors qu'au contraire la tradition synodale est  dans la droite ligne de ce que fut l'Eglise primitive, avant qu'elle ne fut prise en main par l'administration romaine impériale.

    Le catholicisme de la diversité voilà le catholicisme de demain !  Un catholicisme adapté à chaque situation et apte à affronter tous les problèmes humains et théologiques dans la recherche permanente d'une vérité toujours relative, confrontée au seul absolu qu'est le Mystère de Dieu. Quant au pape on pourrait toujours l'envoyer à l'Onu faire des discours édifiants.

    Certes on peut aimer la Commedia della Arte romaine, c'est un patrimoine,  mais  ce théâtre religieux n'amuse plus guère dans un monde qui a besoin d'un catholicisme crédible , postmoderne, voire d'avant garde.

     

     

  • La 5 G, le Président et les Amishs.

    sans-titre.pngLe Président Macron a opté pour la 5 G. Un choix géopolitique inévitable pour la France qui ne peut ni ne doit se soumettre au dictat américain en la matière, un choix inévitable mais un choix dangereux et qui ne peut qu'accroitre les dangers qui menacent notre planète.

    A l'heure où s'effondre la tour de Babel du mondialisme, s'engager dans la voie obligée de la  5G est  une nouvelle inquiétante. Il est impossible de dire non hélas ! Notre président essaie de nous  vendre sa  décision comme  il peut, au nom du progrès, cette vieille lune.

     Mais il est vrai qu'Emmanuel Macron est issu de cet ancien monde des vieilles lunes pour qui le progrès était une évidence.

    Or aujourd'hui nous savons que le progrès est  suspect, faute d'abord d'être défini. C'est une idée héritée de ces fameuses Lumières du 18 è siècle dont nous savons aujourd'hui qu'elles ne sont plus ni si universelles, ni si rationnelles qu'on le prétend. Le progrès ?  Mais par rapport à quoi ? Pour quoi et vers quoi ?  Le progrès n'a de sens que par rapport à la question ultime qui est celle de Dieu, question jugée superflue par les Lumières alors qu'elle est fondamentale.

    Mais l'esprit des Lumières est aussi celui du rationalisme à courte vue et des jugements superficiels. Le Président nous en donne un exemple de plus lorsqu'il prétend que refuser la 5 G est vouloir vivre comme les Amishs !

    Pauvres Amishs qui ne méritent ni cet excès d'honneur ni cette indignité qui n'en est pas une.

    En effet l'argument d' Emmanuel Macron se retourne contre lui. Les Amishs ont montré qu'il est possible de vivre en refusant  une certaine conception du  "progrès". Entre autres, cela a fait d'eux des experts en techniques d'outils utilisant l'air comprimé. Quant à leur choix de vie il est parfaitement respectable et démocratique. A 18 ans un jeune Amish peut aller voir ailleurs s'il ne se plait pas dans la communauté. Et pourtant eux aussi, comme nous, sont dans une impasse écologique, non pas à cause d'une fausse conception du " progrès" mais du fait  de leur dogmatisme religieux et de  leur idée figée de Dieu. Faute de se libérer du littéralisme biblique et de limiter les naissances, ils ne peuvent plus continuer à vivre de l'agriculture sur leurs terres. Eux aussi ont un problème avec les notions de  progrès et d'évolution.

    Ces idées de progrès et d'évolution sont au cœur du débat. Qu'est-ce que l'évolution au-delà du simple darwinisme ? Qu'est-ce que le progrès ?

    Il est raisonnable d' avancer que l'évolution darwinienne se prolonge dans l'être humain lorsqu'il devient homo Faber ( l'homme fabricant d'outils ) et initie un processus d'amélioration de la nature à son seul profit qu'il appelle le progrès. Mais en dehors de toute référence à Dieu et au bilan écologique global de la planète il est devenu un prédateur qui s'auto détruit en détruisant  son  environnement, ce que nous vivons désormais.

    La crise écologique actuelle est  liée à la non reconnaissance de Dieu comme mystère absolu et l'acceptation du fait que l'homme n'est qu'un  simple élément de la nature. Le progrès n'a de sens qu'au service d'une conception transcendante de l'être humain dans la nature.

    Ceci est fondamental :  il ne peut y avoir de progrès sans ou contre Dieu, c'est là l'erreur des Lumières que nous payons maintenant. Voilà pourquoi aussi, plutôt que de culpabiliser l'homme blanc au nom de l'écologie, le pape ferait mieux de faire de la vraie écologie en posant la question des conséquences écologiques des  choix technologiques; ce qui nous ramène à la question de la 5 G mais également aussi en  incidente  à celle de l'énergie nucléaire.

    Les conséquences du choix  de cette dernière sont imprévisibles à long terme, mais il est dans la nature de l'homme de comprendre toujours plus la nature pour interagir avec elle, la recherche fondamentale ne peut être remise en question, en particulier s'agissant de la fusion nucléaire. Celle-ci pour l'heure  est sans risques car personne ne  peut bricoler la fusion  dans une cuisine. Il en va tout autrement de la 5 G.

    Celle-ci a au contraire vocation à  être mise entre toutes les mains dans les sociétés démocratiques; ce qui est potentiellement équivalent à un Hiroshima sociétal en Occident. En Chine pas de problème, la 5 G a été dès sa conception  mise au service de l'Etat chinois pour contrôler les populations et le servir, y compris hors de Chine. Il n'en va pas de même dans les démocraties. Dans ces dernières la 5 G  sera vite utilisée par  les réseaux criminels de plus en plus puissants, et elle est vouée à contribuer à l'abrutissement supplémentaire  des populations ensauvagées, ignares  et  non contrôlées  de plus en plus nombreuses. Et que dire  des possibles manipulations chinoises à la source du système ! 

    La 5 G est faite  pour assurer le contrôle absolu des populations, faute de quoi elle est  un parfait multiplicateur d'anarchie et de violence sociétale. Veut-on cela ?

    Moralement non, mais politiquement il n'y a pas d'autre choix, si la France et l'UE veulent continuer d'exister. Refuser  la  5 G est  un acte de soumission au contrôle des grandes oreilles américaines et anglo saxonnes. Choisir la 5 G est un pari politique sur  un potentiel jeu d'équilibre entre l'Amérique et la Chine qui assurerait la survie d'un  vieux continent libre de toute hégémonie. Le Président Macron a donc bien fait mais le pari est risqué si l'UE ne suit pas.

    Ceci dit le problème incontournable est de nature écologique.

    Vu les coûts des terres rares et autres matériaux entrant dans le software, le tout informatique est insoutenable et potentiellement  destructeur de l'environnement. Pire, si rien n'est fait pour limiter et contrôler l'usage de l'informatique mondialisée la grande panne informatique paralysera le monde tôt ou tard,  5 G ou pas.

     En conclusion la 5 G n'est utile qu'à Big Brother, mais surtout pour lutter contre lui, Emmanuel  Macron en est sans doute conscient mais face aux Amishs il a tort. Ce sont eux qui ont raison contre l'illusion d'un progrès qui ne nous laisse que le choix entre l'anarchie et la servitude.