15 août : fête de la sexualité créatrice et de la Vie.

 Si vous restez dans le catholicisme et le dogme de l'Assomption vous passerez à côté de la signification de la fête du 15 août, sommet de l'été et de la puissance créatrice et germinative.

Imaginez que j'aie titré cette note : 15 août fête de la moule ! J'aurais choqué les catholiques non initiés qui acceptent de ne rien comprendre à leur foi, et pourtant la Vierge est souvent représentée dans une mandorle, ce discret sexe féminin qui rappelle également la forme des apparitions dans la grotte initiatique.

C'est en sens que Marie est bien Mère de Dieu en tant qu'origine de la Vie et symbole du mystère féminin.

Bien entendu vous n'êtes pas obligé de me croire et vous pouvez préférer le Mystère de l'Assomption, affaire de langage, mais il serait préférable de ne voir dans les dogmes que des propositions pour une réflexion de foi initiatique.

Encore faudrait-il que Rome reconnaisse la valeur de la démarche initiatique. Celle-ci  pourrait  pourtant ramener au catholicisme bien des esprits. Dommage pour l'Eglise !

Au nom de Dieu qui est( peut-être ) Liberté !

N'étant pas théologien je ne prétends pas définir l'indéfinissable, mais si je devais proposer  un équivalent approché du mot Dieu, je dirais que Dieu est Liberté et qu'il est au-dessus de Jupiter, même et surtout lorsque Jupiter prétend imposer sa loi depuis quelque bureau élyséen.

Vous me suivez ? Le problème est qu'aujourd'hui  monsieur Toutlemonde se prend aussi pour Dieu et porte un gilet jaune. Alors rien ne va plus et l'on assiste au crépuscule des dieux et à l'Apocalypse comme en ce moment. Vous me suivez ? Pas du tout ?

Alors je vais faire simple et vous parler du rapport de la liberté individuelle à la responsabilité collective  et cela comme je le vis à Nice. Pour cause de crise sanitaire, le Maire tente d'y  imposer le port du masque en extérieur dans certaines zones de la ville.

J'approuve la mesure et je félicite le Maire de son action depuis le début de la crise sanitaire, mais je pense qu'il sera d'autant mieux compris que son action sera modulée. Comment en effet faire du roller sur la Promenade des Anglais en portant le masque ?

C'est le problème quasi quotidien du sportif que je suis. Souvent sur mes rollers je pars  assez tôt  depuis le quartier de Carras, proche de l'aéroport, pour rejoindre le cap de Nice à l'autre bout de la Promenade des Anglais. Sportif je suis certes, mais à 82  ans je suis aussi supposé être une personne fragile. Je ne  me surestime pas et m'efforce donc de porter le masque, mais  quand la " Prom" est peu fréquentée je triche et ne remets le masque que sous les portiques blancs où il y a plus de monde. Je le porte par contre toujours dans la vieille ville, avenue Médecin et bien sûr dans les transports en commun. Je le porte aussi sur la base nautique où il me semble nécessaire de tenir les vestiaires et les bateaux hors de toute contamination.

On peut donc vivre avec le masque mais à condition de ne pas se prendre pour Dieu et de respecter les autres. En retour  tous les égos surdimensionnés de la nation française, à commencer par le Jupiter élyséen, sont  invités à retrouver le sens de la mesure et de la liberté au nom de Dieu Tout Puissant et Miséricordieux. Formule musulmane certes, mais qui me convient fort bien car elle nous rappelle à la juste mesure de ce que nous sommes, nous autres pauvres humains.

Prions pourtant que cette situation ne dure pas trop longtemps car elle met les nerfs à l'épreuve et rend  fous un nombre croissant d'individus  !

Sexualité et religion : sortir du non dit.

La sexualité devrait être au cœur de la vie du prêtre catholique si l'Eglise était encore une communauté initiatique guidant les âmes et les peuples. Il n'en est rien, l'omerta et le tabou règnent au contraire dans une institution incapable d'intégrer la sexualité dans la démarche de foi de ses membres et de ses prêtres. Il ne passe pas de jour sans qu'éclate un scandale sexuel impliquant l'un d'eux.

Sur le sujet il est vain de rappeler que la sexualité est compatible avec le statut de prêtre comme c'est le cas dans l'église maronite rattachée à Rome, ainsi que dans toutes les autres églises chrétiennes. L'obligation de célibat fut imposée aux prêtres catholiques au Moyen-âge  pour de sordides raisons financières, il s'agissait pour l'église catholique de capter les héritages de clercs voués à ne pas avoir d'héritiers.

Penser toutefois que le mariage des prêtres catholiques réglerait les problèmes sexuels dans l'église catholique serait faux. L'ordination de pasteurs femmes ou homosexuels par certaines églises protestantes est une réponse pratique aux problèmes de gestion de paroisses sans pasteurs mais c'est une réponse fausse au plan initiatique s'agissant du rapport de la sexualité au Divin.

En islam ou en judaïsme il y a  également des déviances sexuelles dont ne parlent guère  les médias tellement ils sont focalisés sur le catholicisme. Quant au bouddhisme pour qui tout est maya, illusions, il permet tout, il est la providence des esprits laxistes et relativistes, pas notre tasse de thé au lotus !

Le fait  brut est que la sexualité est au cœur de toute religion puisqu'elle est au cœur de la vie . Or sur le sujet l'église catholique n'a cessé de pratiquer la politique qui consiste à ne rien dire, ne rien voir et ne rien entendre. Une telle attitude n'engendre que souffrance et hypocrisie.

Certes, le pape François, et déjà Benoît XVI, ont commencé de faire bouger les choses sur la question, mais il faut aller plus loin, et il faut aussi bien revoir  le statut des clercs que le rapport à la sexualité des simples fidèles. Nous en reparlerons dans les deux notes suivantes intitulées : "Pan sexualité" et  " le prêtre chamane". A bientôt sur le sujet.