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  • Les trois niveaux de la religion.

    sans-titre (12).pngLa religion est à la fois la meilleure et la pire des choses. Oublions les horreurs de la guerre sainte et de l'Inquisition pour constater qu'elle est  une aide pour les esprits les plus humbles et que, au même titre que la science, elle peut permettre de progresser dans la connaissance du mystère de Dieu. La religion est ce qui relie, elle est créatrice de liens, mais aucune religion n'est un lien privilégié de l'esprit, car nulle  réalité n'est figée ou unique, et surtout pas les constructions théologiques. En outre la religion organise la réalité  à plusieurs niveaux.

    Celui de la religion populaire  liée à la nature, aux saisons et aux activités humaines traditionnelles. C'est ainsi qu'il faut concevoir la fête des rogations qui succède  à de vieux rituels propitiatoires appelant la bénédiction des récoltes. La Fête Dieu est certainement la plus belle manifestation de cette religion populaire éternelle qui, sous divers habits théologiques, manifeste la relation de l'homme à la nature.

    Le second niveau de la religion est celui du rapport au pouvoir, à l'argent et au sexe. De ce point de vue la religion est un mode d'organisation des sociétés humaines, le plus bel exemple étant la loi mosaïque qui définit par le Décalogue un minimum de comportements humains permettant la vie en société. Le rêve de l'état islamique des djihadistes relève de ce niveau de la religion normative et organisatrice de la société.

    Le troisième niveau est celui du mysticisme et de la recherche scientifique de pointe. A ce niveau l'esprit est au-delà des représentations habituelles de la conscience et de l'intelligence, à ce niveau ni la religion ni la science n'ont les mots qui décrivent la Réalité. On parle alors de paranormal pour désigner l'Au-delà des réalités quotidiennes incluses dans la Réalité.

  • Catholicisme et sécularisation en Espagne.

    Symboles_religieux.pngEn Espagne aussi le catholicisme devient une religion parmi d'autres. C'est ainsi qu'il faut interpréter la volonté du nouveau roi Philippe VI de ne pas prêter serment sur la Bible et devant le crucifix.

    Il ne faudrait pas cependant interpréter ce geste selon des critères français en parlant de laïcité, mais bien plutôt en utilisant le vocable anglo-saxon de sécularisation, c'est à dire la reconnaissance du fait multiculturel religieux.

    Il y a maintenant des protestants et des musulmans en Espagne où l'influence du catholicisme est en recul, le geste du roi est une reconnaissance de ce fait. L'Espagne de la croisade catholique anti républicaine de l'Opus Dei a vécu.

    Cela ne signifie pas pour autant que le catholicisme n'ait plus rien à dire en Espagne comme ailleurs. Mais encore faudrait-il pour cela qu'il trouve de nouveaux modes de communication, en particulier dans le cadre du dialogue interreligieux. De nouveaux cadres institutionnels au sein de l'église romaine sont aussi sans doute nécessaires...vaste programme pour le pape François !

  • L'oeuvre de Dieu avez-vous dit ?

    Symboles_religieux.pngIls tuent et massacrent au nom de Dieu, du Dieu de l'islam, tout comme d'autres en leur temps tuaient et massacraient au nom du Dieu chrétien qui est parait-il un Dieu d'amour. Le Dieu des juifs n'est pas meilleur mais c'était il y a très longtemps lorsqu'il n'était que le Moloch assoiffé de sang des Sémites phéniciens sous un autre nom.

     

    Combien de temps faudra-t-il  encore pour que la lente évolution spirituelle de l'humanité lui permette de comprendre que le Dieu des religions n'est qu'une idole ?

     

    Et pourtant il n'y a de Dieu que Dieu et tout le reste n'est que littérature. Comment sortir des religions pour se consacrer à l'œuvre de Dieu en toute libre pensée ? Par le Bouddhisme qui ne connait pas le mot Dieu ? Mais justement pour les monothéismes tout commence par le Verbe, le mot qui nomme et qui crée l'idole que nous prenons pour Dieu car rien ne peut être dit sur Dieu. Ni qu'il existe, ni qu'il n'existe pas. Reste le mot, l'indispensable mot qui  fonde les religions. Même les Bouddhistes n'y échappent pas, leur Bouddha est vénéré comme un ...Dieu en des milliers d'idoles parfumées d'encens comme dans toute religion, quoi qu'en disent les bons esprits qui nous disent que le bouddhisme est une philosophie et non une religion.

    Conclusion ? A chacun selon sa conscience car là, au cœur de la conscience se trouve, peut-être, le secret de ce qu'il faut bien nommer Dieu. Quant à faire l'œuvre de Dieu sur terre autrement qu'en massacrant ou en lançant des anathèmes, le mieux est de faire confiance à la raison et au bon sens en fondant la foi sur la certitude que l'univers n'est pas absurde et que Dieu ne joue pas aux dés avec lui ( ce n'est pas de moi mais d'Albert Einstein )