La multiplication des crimes au nom de l'islam pose un énorme problème de communication aux sociétés civilisées et démocratiques. Comment éviter que les opinions publiques ne fassent un amalgame croissant entre islam, terrorisme, effusion de sang et esclavagisme ? La réponse est dans une présentation de l'islam tel qu'il est, sans diabolisation mais sans angélisme.
A l'origine du problème il y a l'immigration de millions de musulmans dans des zones géographiques où il était inconnu ou associé au souvenir historique de l'affrontement des croisades. Dans le souci de faciliter l'intégration des immigrés musulmans, la machine politico médiatique a tout fait pour gommer les particularités de la religion musulmane mais en vain et à tort.
Aujourd'hui face à la violence au nom de l'islam il n'est plus possible de baisser piteusement la tête en faisant remarquer que l'intégrisme chrétien produit l'Inquisition et ses horreurs. En 2014 les intégrismes chrétiens relèvent du folklore et non de l'actualité quotidienne comme c'est le cas de l'islam. Il faut avoir l'honnêteté de reconnaitre que l'islam et non une autre religion, pose problème aux sociétés démocratiques
Le diagnostic posé le remède est le respect de l'ordre public républicain. La question est la suivante : Oui ou non allons-nous accorder un statut particulier à l'islam en Europe? La réponse est non car ce serait remettre en cause tout l'édifice juridique et sociétal construit depuis les Lumières. Le rôle de l'état démocratique consiste à rendre compatible l'exercice de cette religion avec celui des libertés publiques. Cela est possible mais non pas dans le laïcisme qui nie le fait religieux dans la société, mais dans l'esprit concordataire qui part du fait religieux pour mieux circonscrire sa place dans la société.
Quant à moi le pas très catholique, je vais maintenant aller voir l'Enfant Jésus dans sa crèche et assister à la messe de minuit. Juste histoire de défendre mon patrimoine culturel et de réaffirmer les racines chrétiennes de ma culture humaniste et démocratique.