Le confinement a mis en lumière un trait surprenant des catholiques, à savoir que le monde s'écroule s'ils ne peuvent aller à la messe ! Comme si toute la religion catholique se réduisait à prendre en bouche un morceau d'amidon consacré !
Pour ma part je communie avec ceux que j'aime en partageant le pain et le vin dans la joie et l'amitié. En cela je crois faire ce que voulait Jésus.
Les polynésiens communient en faisant circuler le bol de kawa tandis que les indiens d'Amazonie en font autant avec la plante nommée Ayawaska. Nos fumeurs communient dans la fumée du tabac ou du cannabis, et d'autres tentent d'ouvrir les portes de l'Au-delà en consommant des champignons, ou quelque drogue chimique.
Loin de moi cependant l'idée que la religion ne soit que l'opium des peuples.
S'agissant du christianisme, il y a en effet plus que du symbolisme dans l'Eucharistie mais bien un acte magique traditionnel respectable qui fonde la communauté ecclésiale.
Mais faut-il en rester là, à l'heure d'internet et de la communication globale ?
La religion ne peut être réduite à l'acte rituel communautaire. La communion en Esprit est au-delà du monde physique, ou alors il faut considérer qu'en sont exclus les catholiques convaincus qui suivent la messe à la télévision ?
Il faut aller plus loin pour être authentiquement religieux. Il faut comprendre que toutes les religions se réduisent à la Religion qui est dans le rapport intime à Dieu. Le reste n'est que culture et littérature ( au début était le Verbe, le Mot ), et une tentative absurde pour absolutiser des comportements culturels et religieux qui ne sont que relatifs.
Inrees tv vient de mettre en ligne pour ses abonnés un film sur la vie d'Allan Kardec, le fondateur du spiritisme. Près d'un siècle et demi après sa mort ce très bon documentaire est l'occasion d'un bilan de l'œuvre de celui dont la tombe au Père Lachaise est toujours fleurie par des visiteurs venus du monde entier.
La décroissance a commencé sous l'effet de divers facteurs, à savoir : la crise sanitaire mondiale, les guerres et le terrorisme, les politiques nationalistes protectrices limitant les échanges, les politiques écologiques de réduction de la demande énergétique. Mais il y a aussi des facteurs culturels qui y contribuent également, comme mais l'islam par exemple.