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Agenda - Page 219

  • Allah Akbar et le pape son représentant.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgAllah Akbar ! Dieu est le plus grand ! Aucun croyant monothéiste ne peut aller contre cette affirmation. Le problème ce sont les conclusions tirées de ce fondement de toute spiritualité par certains esprits religieux obsédés par le pouvoir, pouvoir qu'ils prétendent exercer au nom de Dieu.

    Chaque jour, ou presque, l'horreur islamiste nous le rappelle, mais n'oublions pas non plus que le pape prétend également exercer un pouvoir absolu puisque, selon la doctrine catholique, il dispose d'une délégation spéciale de Dieu faisant de lui son  représentant sur terre.  Ce qui justifie entre autres le dogme de l'infaillibilité pontificale.

    La pensée politique théocratique est un délire bien sûr, mais tant qu'elle subsistera l'islam continuera dans l'inhumanité exercée au nom de Dieu. Quant à l'église catholique c'est moins grave, son délire théocratique est inoffensif et  la réduit à n'être plus que  folklore et théâtre religieux. 

     

     

     

     

     

  • Du bon usage des religions.

    images.pngFaire passer un test de charia aux immigrants musulmans n'aurait rien de choquant car les religions peuvent être dangereuses si elles sont prises à la lettre, et surtout parce qu'elles sont toutes des pouvoirs théocratiques, y compris le bouddhisme comme le montre l'exemple tibétain.

    Prétendre les éradiquer est inutile car cela  revient le plus souvent à remplacer un pouvoir théocratique par un pouvoir laïc et antireligieux qui peut aussi être une idolâtrie comme le furent les régimes communistes et fascistes du 20 è siècle.

    Chassez Dieu il revient au galop car il est la légitimation ultime du pouvoir, soit directement (théocratie) soit en association volontaire forcée avec le pouvoir civil : curés jurés de la Révolution française, église catholique chinoise officielle, bouddhisme officiel en Thaïlande ou à Ceylan, islam religion d'état dans les pays musulmans etc etc.

    Il existe donc toujours un conflit latent entre la religion et l'état, le défi islamique n'est finalement que très naturel. Nos société laïques et sécularisés l'avaient oublié. Elles avaient cru naïvement que la religion n'était plus un facteur de pouvoir. La montée en puissance de l'islam dans ces sociétés  est un rappel à l'ordre qui, espérons-le, les amènera à prendre en compte de nouveau le facteur religieux dans la gestion de sociétés post modernes qui ne sont pas nécessairement athées.

    Il est au contraire  souhaitable qu'elles soient religieuses car l'athéisme n'est pas porteur de sens contrairement  aux religions. Celles-ci peuvent même être utiles pour rendre l'homme meilleur. Elles sont comme les langues d'Esope, elles sont bonnes ou mauvaises selon l'usage qui en est fait et selon l'utilisation qu'en font les Etats.

     

  • JMJ : le paradoxe.

    sans-titre.pngConçus initialement comme une manifestation de la force du catholicisme, les JMJ  sont au contraire, et paradoxalement, l'expression du déclin du pouvoir de Rome. Ils illustrent   la normalisation sécularisée du catholicisme.

    Les JMJ c'est la Gay Pride catho, le Woodstock calotin, le festival des groupies du gourou romain , une Fan zone ambulante, bref c'est tout sauf du Sacré mais c'est un spectacle fusionnel pour les fans papolâtres.

    Il en faut pour tous les goûts bien sûr mais les JMJ desservent plutôt l'église romaine car ils la mettent au niveau du tam tam médiatique et émotionnel de notre très superficielle et relative modernité.

    A l'heure où l'on assassine les prêtres dans nos églises il faut constater que les paroles et l'attitude du pape sont aussi faibles, inconsistantes et inaudibles que celles de François Hollande.