Oui aux réfugiés musulmans qui demandent le baptême.

Nombreux sont  les réfugiés musulmans qui demandent le baptême, sujet tabou entre tous.

Le sujet est tabou pour les raisons suivantes :

Les convertis sont considérés comme des apostats par le Coran et de ce fait ils sont condamnés à mort par tout "'bon" musulman.

Les églises anciennes, la catholique comme la protestante, soupçonnent nombre d'entre eux de ne se convertir que pour étayer leur demande d'asile. Ils sont parfois dissuadés de le faire par des curés ou des pasteurs, de gauche en général, pour qui les baptiser c'est leur manquer de respect ! Un comble ! Au contraire offrir le christianisme aux nouveaux venus est le meilleur cadeau de bienvenu qui soit.

Incompris des  vieilles bureaucraties ecclésiales les nouveaux venus  se tournent souvent vers les églises évangélistes.

Commentaire du Vieux Templier. 

Ces nouveaux convertis sont une chance pour le christianisme qu'ils sont appelés à renouveler. Venus de l'islam ces nouveaux chrétiens nous ouvrent sur les réalités de cette religion envers laquelle  ils nous invitent au dialogue, sous réserve de l'affirmation de notre identité chrétienne.

Ajoutons que d'un point de vue politique, un réfugié musulman qui demande le baptême pose un acte fort qui vaut certificat d'intégration et carte d'identité européenne.  La préférence aux baptisés est la meilleure politique d'accueil qui soit .

Benoît XVI : le silence au nom de la vérité.

Benoît XVI aime la vérité. C'est la raison pour laquelle il a rappelé sur l'islam quelques vérités qui n'ont pas plu parce qu'elles n'étaient pas politiquement correctes. Ces vérités  historiques sont documentées et acceptées par tout universitaire qui se respecte.

Plus anecdotique sur le sujet ( et parfaitement inconnu du grand public) est l'intérêt porté par Benoît XVI à la question de la réhabilitation des Templiers, victimes d'un procès truqué en attente de révision depuis 700 ans.

Malheureusement en la matière comme en d'autres, il fut victime de sa naïveté d'âme pure et sincère. Il fut trompé par les auteurs d'une lettre parue dans le Potsdamer Blatt le 11 novembre 2005, à l'origine d'une affaire rocambolesque d'amateurs de belles capes et de fausses énigmes. Risible mais sans importance.

Beaucoup plus graves furent les agissements de ses prétendus conseillers financiers  qui  l'écœurèrent et l'amenèrent à s'enfermer dans le silence au nom de la vérité. Pour ne rien dire de la réprobation que l'ascète qu'il est éprouve envers le comportement de certains dignitaires de la Curie. 

Pour un islam gallican.

L'expression peut surprendre car le  gallicanisme est associé à l'histoire du catholicisme français, celui-ci a toujours affirmé sa différence. Et cela jusqu'en 1870 lorsque l'absurdité arrogante du dogme de l'infaillibilité pontificale aboutit à la rupture avec Rome et à la constitution d'une église gallicane.

Associer islam et gallicanisme peut donc sembler absurde, sauf si vous pensez comme moi que le comportement gallican peut aussi valoir pour l'islam en France.

Le gallicanisme est le refus d'une religion qui prend ses ordres à l'étranger aussi, ce qui vaut pour le catholicisme peut être  encore plus vrai pour l'islam. Religion sans structure bureaucratique rigide et centralisée à la romaine, l'islam  est une religion extrêmement diverse selon les pays, et cela en dehors même de la division entre chiites et sunnites. L'islam en France est donc naturellement voué à devenir l'islam de France, l'islam gallican, c'est à dire un islam original et différent de l'islam d'Arabie Saoudite ou même du Maghreb.

Mais cette évolution naturelle se fera plus d'autant plus rapidement que la France saura  réaffirmer ses racines judéo-chrétiennes et celles des Lumières. L'islam n'est qu'une greffe récente qui ne peut prendre en France que dans le refus d'une pratique islamique obscurantiste et médiévale à la saoudienne.

Ce projet  d'un islam gallican a vocation à être salué par tous les croyants monothéistes de ce cher et vieux pays. Dieu est grand et il aime la France !