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Agenda - Page 188

  • Au nom de Dieu contre la déconstruction sociétale !

    téléchargement.pngLe dimanche 19 janvier la puissante manifestation parisienne des marcheurs anti-PMA a montré que les opposants à la déconstruction sociétale ne désarment pas. 

    Et là encore il ne s'agit pas de politique, car même si les gros bataillons de l'opposition anti-PMA se recrutent surtout à droite et droite +, le sujet est de nature éthique et spirituel. Il concerne tout le monde, y compris d'authentiques hommes de gauche qui ne confondent pas le progrès et le n'importe quoi.

    Une chose est  d'accepter les diverses formes de sexualité, mais ç 'en est une autre que d'en tirer prétexte pour déconstruire la société. En démocratie le liberté ne peut  justifier la dictature des minorités. Les statistiques expriment l'ordre naturel statistique qui distingue majorité et minorité et ne saurait être remis en question.

    Au nom de la culture on ne peut aller contre la nature. Or celle-ci privilégie le modèle monogame hétéro sexuel  qui,certes,n'en est qu'un parmi d'autres,mais qui semble le mieux adapté naturellement s'agissant de l'éducation des enfants et de la stabilité du groupe. Une cellule familiale solide harmonisant le masculin et le féminin a  toujours été le meilleur cadeau fait à un être jeune en devenir et un gage de stabilité sociétale.

    Le monothéisme et le confucianisme ont contribué à la naissance de ce modèle qui a permis l'émergence de civilisations avancées au prix de la marginalisation et de l'oppression  des minorités LGBT, cela est particulièrement le cas du monothéisme islamique.

    Aujourd'hui ces minorités sont enfin respectées dans les pays démocratiques, malheureusement  elles veulent prendre leur revanche sur deux millénaires d'oppression en déconstruisant les bases même de notre culture judéo-chrétienne et monothéiste. De fait elles se mettent au service d'un projet trans humaniste qui ne voit dans l'être humain qu'une simple structure biologique interchangeable susceptible d'être tôt ou tard remplacée par une machine.

    Inacceptable car  cette conception réduit la sexualité à une simple décharge énergétique, ni l'amour humain, ni la notion d'âme n'y ont plus part. La sexualité humaine régresse alors au niveau de  celle de la mouche qui fait zizi panpan sur un coin de table avant de recommencer sur une autre mouche un peu plus loin.

    C'est donc contre ce destin de mouche, contre la dictature des minorités et contre un monde sans Dieu ni âme, que marchent à raison les opposants à la dérive éthique de nos sociétés.

    Celles-ci sont dites avancées,mais en fait elles ne sont que décadentes et courent à leur perte.

     

  • Ils allaient à la messe et au bistrot.

    200px-Celtic_cross_Knock_Ireland.jpgAoût 1980. Pour surmonter un divorce douloureux je me ressource par la longue marche solitaire dans l'Aubrac et la Margeride vieux pays celte de granit où je me sens bien.

    Le dimanche je fais la pause en quelque antique  hôtel de campagne. En sirotant une Avèze à la terrasse j'observe la sortie de la messe. Le curé, la mine réjouie, serre des mains, puis les femmes rentrent tranquillement vers les fermes  avec les enfants  tandis que la meute des hommes se précipite au bistrot situé juste en face de l'église, curé devant.

    Ils portent encore le béret, curé aussi,  ils ont le verbe haut, ils sont tous là  les gars du coin, durs à la peine, grands buveurs et grands braillards, ces Gaulois réfractaires qui sont ce que je suis.  Dans le bassin minier et dans les usines sidérurgiques, du côté de St Etienne les "rouges" les appellent les "blancs" , souvenir de temps pas si lointain où  ils étaient pour le roi.

    Un an après cet été-là Mitterand fut élu pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire. C'était au siècle précédent. Un autre temps, un autre monde.

    Aujourd'hui ils ne vont plus ni  à la messe ni au bistrot car il n'y a plus ni curés ni bistrots. Ils portent le gilet jaune ou celui de la CGT, ils braillent très fort pour l'honneur, pour rappeler qu'ils ne sont pas encore morts; ce qui ne saurait tarder.

    A force de tuer Dieu et de bouffer du curé il n'y a plus rien, sinon Big Brother qui surveille les caisses automatiques et les foules de consommateurs anonymes.

     Macron n'y peut rien, ce n'est  pas son problème c'est celui de Dieu qu'il serait temps de ressusciter !

    Les chrétiens l'ont déjà fait il y a deux mille ans et il y a toujours une demande pour cette histoire. Qu' attendent-ils donc pour la moderniser et refaire de l'Eglise une affaire qui marche !

     

  • Ils sont remplis de l'islam.

    120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.pngCette note est une réaction à une  phrase d'Eric Zemmour prononcée  dans l'émission " Punchline" du mardi 14 janvier 2020 sur le thème du djihadisme.

    En réplique à Jean Lassalle qui expliquait le djihadisme par le vide de notre société, Eric Zemmour a justement remarqué que les jeunes qui s'enrôlent sous la bannière de l'islam ne sont pas vides mais au contraire "remplis de l'islam"; ce qui rend vains les efforts de déradicalisation. 

    On peut en outre rappeler qu'au plan éthique  les pratiques de déradicalisation sont tout à fait semblables à la rééducation psychiatrique pratiquée dans l'ex URSS. Mais les bonnes consciences de gauche ne le rappellent jamais.

    Pour répondre efficacement au djihadisme il faut donc d'abord admettre que l'islam est le sens de la vie pour des millions de croyants dont la liberté de penser ce qu'ils veulent doit être respectée. Notons aussi que l'interprétation salafiste de l'islam n'est pas nécessairement violente mais de type piétiste le plus souvent. 

    Alors où est le problème ?

    Il est politique, il faut admettre que le problème n'est pas religieux en soi, mais la conséquence de l'instrumentalisation politique de l'islam. Cela donne la République islamique d'Iran et le Djihad sunnite habilement manipulé contre l'Occident  par certaines puissances sunnites du Moyen-Orient, Turquie inclus.

    L'Iran n'est pas le danger principal car ce pays ne prétend pas exporter son modèle chez nous mais avant tout défendre les chiites au Moyen-orient contre les sunnites. Il serait plutôt un " allié"  objectif contre l'expansionnisme sunnite en Occident via le réseau des mosquées radicalisées financées par l'Arabie Saoudite ouvertement et la Turquie très discrètement mais dans une pratique exemplaire de la Takya, c'est à dire la dissimulation face à l'infidèle. De ce point de vue les efforts de la Turquie pour entrer dans l'UE ne sont jamais qu'une tentative de refaire le coup du cheval de Troie ( une vieille histoire qui se joua en Turquie précisément)

    La réponse au djihadisme est donc  politique et militaire et non psychiatrique.

    Les jeunes djihadistes ne sont pas des malades mentaux mais  des traitres au service de puissances étrangères. Ils ne relèvent  pas de la justice civile ordinaire mais de tribunaux militaires car en d'autres temps ils seraient  passibles du crime de haute trahison puni par  la peine de mort.

    La question de leur retour en France ne se poserait  pas s'ils savaient qu'ils y seraient accusés du crime de haute trahison et passibles de la peine de mort. Ils se garderaient bien en effet de vouloir revenir chez nous.

    Comment agir efficacement ? C'est actuellement impossible parce que notre pays est pieds et poings lié du fait de sa politique extérieure. Celle-ci est soumise au lobby sunnite et pétrolier à travers l'Otan et la politique américaine au Moyen-Orient.  C'est cette politique qui nous entraina contre Assad au profit de ces faux amis que sont l'Arabie Saoudite et la Turquie, ces grands amis des djihadistes.

    Pour lutter contre les djihadistes, commençons donc par définir clairement et souverainement les buts de notre politique extérieure, redéfinissons nos relations à  l'Otan et rétablissons les tribunaux militaires pour les traîtres plutôt que d'appeler les psy.