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Agenda - Page 19

  • Ukraine, Gaza : la guerre d'hier et celle de demain.

     

     

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgLe conflit en Ukraine est une guerre du 20 è siècle avec ses mobilisations et sa logique industrielle. Au contraire celui de Gaza appartient au 21 è siècle avec sa bataille de l'information, et la "dératisation " des banlieues urbaines livrées aux mafias  qui instrumentalisent la  politique et la religion. Gaza aujourd'hui c'est Marseille demain.

    La guerre d'hier impliquait  le dirigisme et l'économie de guerre comme le démontre la Russie,  celle de demain remet en cause le libre échange mondialisé et le sans frontiérisme. Dans les deux types de guerre l'Occident est en difficulté. 

    En Ukraine  faute de vouloir s'organiser en économie de guerre, l'Occident devra finalement accepter les nouvelles frontières imposées par l'armée russe. A Gaza et dans nos banlieues, il devra asphyxier médiatiquement et financièrement les trafics mafieux qui sous tendent l'islamisme, mais pour cela il lui faut remettre  en cause  ses principes de liberté d'information et de libre échange.

    La chaos qui s'installe dans l'ordre mondial libéral devrait l'aider en cela, mais pour l'heure il n'est même pas sûr que la prise de conscience des nouvelles réalités soit faite en Occident. Nos peuples gavés ne réclament que du pain et des jeux du cirque médiatico politiques, ils ne voient pas, que les barbares sont aux portes de la Cité quand ils n'y sont pas déjà installés.

    L'Occident  ne peut se permettre de s'enliser dans une guerre à l'ancienne en Ukraine s'il veut gagner les guerres de demain contre les mafias qui le détruisent de l'intérieur par les trafics de la drogue, des armes et  la nouvelle traite des esclaves qu'elles débarquent sur nos côte sous des prétextes '" humanitaires"

    Dan nos banlieues comme à  Gaza, la guerre globale de demain a commencé,  ne gaspillons plus nos forces dans celles d'hier !

  • Les Ovnis admis en Sorbonne.

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    Le congrès qui se tient  en Sorbonne ce  weekend sur les Ovnis a été annoncé le samedi 4 novembre 2023 par Thierry Cabannes dans Midi news. L'occasion de recevoir Jean-Claude Bourret venu présenter son livre  "Les Ovnis voyagent dans le temps", co écrit avec Patrick Marquet. 

    La question des  Ovnis  ne rajeunit pas l'humanité car elle  lui est co existentielle. Depuis qu'il s'est préoccupé de l'Au-delà et qu'il a inventé la religion,  y compris lorsqu'elle se prétend scientifique, l'homme   ne cesse de fantasmer et d'écrire des récits religieux qui tous incluent les Ovnis sous des noms divers.

    Le problème est que les Ovnis ne sont pas que des mythes, ils produisent aussi des effets physiques inexplicables. Comme la croyance en la présence réelle du Christ dans l'hostie produit d'authentiques  miracles eucharistiques.

    Sur la ou les dimensions inconnues de la réalité, nous ne pouvons proposer que des récits merveilleux. C'est ce que  nous rappelle  le début de l'évangile de St Jean  " Au début était le Verbe".

    Mais justement puisque le Verbe, le récit est capital sur la question il faut bien des journalistes pour le raconter. En d'autres temps  ce récit aurait fait du journaliste un prophète, mais  cela est passé de mode. Faute de l'avoir compris et de s'être tu, le journaliste Claude Vorilhon est devenu prophète sous le nom de Raël;  ce qui l'a ridiculisé et lui a causé beaucoup d'ennuis, tout en le rendant riche et célèbre,  et capable d'assouvir sa passion pour les bolides automobiles.

    Journaliste à France Inter dans les années 70, Jean-Claude Bourret  ne fut pas témoin d'un phénomène, mais il avait l'esprit curieux, et en bon journaliste, il rassembla une documentation interdite et suspecte à l'époque. Il recueillit beaucoup d'informations auprès du GEPAN,  et de Jean-Pierre Petit, pour écrire ses premiers livres à succès sur le sujet; ce qui lui valut d'ailleurs quelques ennuis avec Jean-Pierre Petit. Il est devenu plus respectueux de ses sources depuis, et pour son dernier livre il associe Patrick Marquet à son propre travail.

    Mais dans les années 70 Jean-Claude Bourret  était excusable de piller ses sources car  celles-ci n'osaient pas se manifester de peur de se ridiculiser.

     C'est ce qui arriva à Jean-Pierre Petit lorsqu'il annonça que les Extra terrestres lui envoyaient de la documentation scientifique ........... par la poste. Les sources du GEPAN et de Jean-Pierre Petit était à l'époque essentiellement fournies par des associations privées comme la SOBEPS belge, ou la SVEPS à  Toulon dont j'étais  membre très discret. 

    Militant gaulliste, conseiller et représentant personnel du député de Toulon Aymeric Simon Lorière je ne pouvais me permettre de m'afficher sur la question, mais j'y travaillais avec passion. En ma qualité de linguiste je recevais et traduisais des documents venus du monde entier tandis que Frantz Crebely faisait un travail scientifique remarquable.  Dirigée par un homme d'affaires passionné de sciences, Monsieur Forest,  la SVEPS a donné des informations scientifiques inestimables sur les traces au sol laissées par l'Ovni de Trans en Provence.

    Plus tard en Alsace  en 2010 et animateur de la radio libre de Colmar RDL 103.5,  j'eus l'occasion d'aider Michel Padrine dans l'organisation du Congrès International de Strasbourg sur les Ovnis. Michel Padrine y donna toute son âme, alors même qu'il était atteint d'un cancer en phase terminale, il mourut peu après le Congrès. Celui-ci  fut un succès avec la présence de scientifiques de renom international comme Nick Pope  et des témoignages de pilotes impressionnants, comme celui de Jacques Crine ex commandant de bord d'Air France en retraite, et libre de parole. Quant à moi je donnai une conférence sur la Noosphère ( ou sphère de l'esprit) de Teilhard de Chardin).

    Aujourd'hui le sujet est enfin pris au sérieux; ce dont témoigne le Congrès de la Sorbonne. Il était temps que la communauté scientifique français sorte enfin de son scepticisme ricanant qui stérilise toute recherche.

    Ceci dit il ne faut pas se faire d'illusion sur le sujet, les Ovnis ne vont  livrer leur secret qu'à mesure de notre propre évolution. Ils nous accompagnent depuis l'aube de l'humanité, ils ont tout le temps et peuvent se contenter d'être présents dans nos religions sous les noms d'anges et de démons. Pour avancer sur la question il faut aussi prendre en compte l'Au-delà et l'Eternité, le Bien et le Mal, sans prétendre écarter l'idée de Dieu. Bon congrès !

  • Ukraine : comme en 14 !

     

    47138-0.jpgLa guerre de 14 est de retour en Ukraine, les drones et la guerre de communication en plus. Faut-il continuer ainsi ? 

    La question fut longtemps  jugée défaitiste mais elle vient d'être posée publiquement dans la revue américaine  "the Economist"  par le Général Valeri Zaloujni, le chef d'Etat Major de l'armée de Kiev. Dans cette interview il acte l'échec de la contre-offensive ukrainienne et pose la question de la suite. Voilà un fait nouveau car le général n'a pu donner cette interview qu'avec la permission des Américains. 

    La suite ? L' Otan anglophone et nordiste suivra l'Oncle Sam quoi qu'il arrive, mais il n'en ira pas de même ailleurs et d'abord du fait de la France.  Notre pays pourrait se souvenir qu'il est un allié et non un vassal des Etats-Unis  dans une guerre qui est celle de la guerre de 14 fin 1916 et avant le tournant de 1917.

    Cette année-là, en  1917,  les Américains sont intervenus et ont fait pencher la balance en faveur des alliés franco anglais tout en installant pour un siècle leur hégémonie sur l'Europe.

    Un siècle plus tard nous vivons la situation inverse, le retrait américain pourrait bouleverser la donne en Europe et faire pencher la balance en faveur des Russes. Les Américains  commencent à rechigner sur le soutien à l'Ukraine parce qu'ils ont trop de problèmes ailleurs et d'abord chez eux, ils sont à l'image de Joe Biden, fatigués. Dès leurs prochaines élections et face à d'autres priorités, ils pourraient bien décider de demander aux Européens de se débrouiller tout seuls,  ce qui sera l'heure de vérité pour eux.

    Nous sommes en 1916, sauf que Verdun se nomme Bakhmout ou Ardiivinka, c'est à dire du sang pour rien, et la question se pose de s'épargner la chute du moral et la montée du pacifisme de 1917,  car cette fois les Américains ne reviendront pas nous sauver la mise.

    Dans l'UE en décomposition, Hongrois et Slovaques sont ouvertement pro russe tout comme la Serbie. Quant à l'Allemagne elle ne songe qu'à rétablir son business et ses approvisionnements énergétiques avec la Russie, la France doit donc aussi et dès maintenant songer à ses intérêts, recouvrer  sa souveraineté  stratégique et se  souvenir qu'elle avait conclu une alliance avec la Russie avant la révolution de 1917.

    Ce ne serait pas trahir notre bien aimé Oncle Sam que de l'engager à  la paix et à la réconciliation avec les Russes, afin que cette paix serve à renforcer le monde civilisé et chrétien sur  d'autres fronts plus essentiels pour lui que celui de l'Ukraine, comme par exemple et surtout, celui d'Israël et du Moyen Orient.  Face aux barbares  la  Sainte Russie finira par comprendre à quel camp elle appartient.