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Much ado about nothing, beaucoup de bruit pour rien à l'Onu en ce moment. Un pitre français agite l'assemblée et amuse la galerie autour de la chimère palestinienne. Un affreux lui répond. Il fait la leçon au reste du monde et prétend recevoir le prix Nobel de la paix. Le spectacle serait hilarant s'il n'était si triste.
Avantage à l'affreux cependant car lui au moins dit les choses telles qu'elles sont et ne prétend pas nous dorer la pilule.
La mythologie qui sous tend le discours politique impacte aussi la culture et le sport. Poutine l'a fort bien compris et il entend bien traduire sa vision du monde dans ces domaines comme en d'autres. Contre l'Eurovision il vient d'organiser Intervision et l'idée de JOs alternatifs est prisée à Moscou.
Plutôt que de diaboliser Poutine sur ces sujets il serait peut-être bon de s'interroger afin de comprendre pourquoi il en est ainsi. Poutine prétend opposer une contre culture à notre décadence. Et s'il avait un peu raison sur ce point ?
Un démocrate peut le penser, mais pas les bien pensants car justement ils ne pensent pas, ils n'ont que des réflexes pavloviens en guise de réflexion.
Etre partiellement d'accord avec la vision traditionnelle du monde de Poutine n'interdit d'ailleurs pas de le combattre s'il le faut, comme en Ukraine. Ne pas le combattre serait même témoigner de cette décadence dont il nous accuse et dont il souhaite préserver la Russie.
Et de fait la culture universelle est un mythe précisément. S'il est vrai en effet que Bilal la femme à barbe n'aurait eu aucune chance de gagner le grand prix de l'Intervision à Moscou, il est tout aussi vrai qu'un chanteur catholique ou conservateur n'obtiendra jamais le Grand Prix de l'Eurovision . De même on peut être assuré que les organisateurs du Festival de Cannes n'accepteront jamais un film israélien sur Gaza et le pogrom du 7 octobre.
Le domaine de la culture peut être aussi celui de l'arbitraire et du n'importe quoi. Il n'est que temps d'y mettre bon ordre. C'est la condition préalable de la survie de nos sociétés dans un monde dangereux. Cela s'appelle le réarmement moral. Face à Poutine il faut commencer par là.
Macron pense qu'il n'y a pas de culture française et Philippe de Villiers nous annonce la mort de la France. Diable c'est grave et de quoi s'agit il au fait ? Tout simplement de comprendre la mythologie politique de ce pays.
Philippe de Villiers veut sauver la France menacée selon lui par l'immigration. Sur la question il vient de lancer une pétition pour exiger un référendum. Fort bien mais il veut sauver quoi au juste ? La start up nation de Macron et le spectacle décadent des JO ? Ou la France catholique de son mythe à lui qu'il oppose à la France métisse de Mélenchon ? Tous en fait ne sont que des mythologues et des mythomanes d'une réalité complexe.
La France de Mélenchon c'est celle la République des ivrognes révolutionnaires de 1789 sauf que le cannabis remplace le gros rouge désormais. J'allais oublier le mythe économique de la France des esprits forts du cercle de la raison. Pour eux la France se réduit à un hexagone de l'espace économique mondial.
C'est leur mythologie politique qui prévaut depuis la révolution industrielle. Elle a transformé les êtres humains en simples données statistiques concernant des producteurs consommateurs interchangeables. Le problème est que cela ne fonctionne plus à juger des réactions qui montent des profondeurs des vieilles nations européennes. Contre le cercle de la raison ce sont les tripes des peuples qui s'expriment.
Contre les mythes les tripes ! Voilà pourquoi les patriotes anglais se mobilisent pour dire au monde que nos vieux pays ne peuvent plus accueillir toute sa misère. Rien d'autre que du bon sens, rien à voir avec le racisme.
Au-delà de toute mythologie politique l'inquiétude des populations blanches et européennes est réelle. Faut il pour autant prédire que la France ou l'Angleterre vont disparaitre sous l'effet de l'immigration ? Faut il renoncer à construire le monde rationnellement et d'abord le continent européen ?
Le croire serait désespérer de Dieu. Si Philippe de Villiers est sérieux dans son pessimisme il n'a pas la foi. L'immigrationi n'est ni ne chance ni une malédiction. Elle n'est qu'un dynamisme biologique pour le meilleur ou pour le pire, mais en soi cette poussée vitale ne peut à elle seule faire disparaitre la France ou l'Angleterre, elle peut même les aider à se renouveler.
Mais cela à une condition, à savoir que nos nations soient gouvernées pour être capables de maîtriser le phénomène selon des critères économiques et culturels rigoureux. Il s'agit de réguler et de filtrer les flux dont certains sont toxiques et indésirables.
En d'autres termes il n'est pas trop tard mais il est urgent d'agir. L'Occident est semblable à une pièce inondée suite à l'éclatement d'un tuyau. Avant d'éponger il faut d'abord couper l'arrivée d'eau.
Sacré défi ! Ou plutôt défi sacré commun à tous les Occidentaux, et d'abord à nous autres Anglais et Français menacés par nos héritages coloniaux. Face au défi unissons nous sous la bannière de Jeanne d'Arc symbole de notre commune légitimité historique. Pour les peuples blancs et européens le moment est venu de défendre leur héritage commun, c'est à dire l'Occident.
L'Occident est ce qu'il y a de mieux au monde. West is best ! Mais à condition de ne jamais oublier les devises qui le fondent "Dieu et mon Droit" et " In God we trust !"