Les trois P..de la pub

 

Quand je sors en ville je suis agressé par un panneau publicitaire affichant la version moderne des trois Grâces, j'ai nommé les trois P... de l'United color de Beneton, la blanche , la noire et la jaune. Trois pauvres filles  qui travaillent  pour un gros maquereau de la pub. 

Un scandale ? Apparemment non car je ne constate aucune réaction féministe concernant cette manifestation évidente de l'exploitation de l'image de la femme réduite à un objet sexuel. Je n'ai rien compris parait il. Ces trois P... de pub sont au contraire l'image même de la femme moderne, libérée et indépendante.

Bigre alors ! Comment reconnaitre désormais une femme honnête ? Mais là encore je n'ai rien compris. Il n'y a plus de prostitution, il n'y a que des "escort" en tous genres qui exercent un métier comme un autre. Ah bon ! Bizarre tout de même comme l'anglais sert à tout vendre. Et d'ailleurs je n'ai encore rien compris puisqu'il n'y a plus ni hommes ni femmes désormais, mais des gens en tous genres, interchangeables et interconnectables. Il fallait y penser, l'amour ce n'est finalement qu'une affaire de tuyaux et de raccordements en tous genres, une affaire de plomberie en somme.

Tout est pardonné donc, c'est très chrétien tout ça et je commence à comprendre le christianisme devenu fou du pape François, c'est à dire déconstruit et sans tabous puisque tout est pardonné.  Tout est déconstruit, c'est vraiment l'Apocalypse. Malheur aux femmes qui seront enceintes en ce temps-là !  nous a prévenu Saint Jean.

Et de fait comment éduquer les enfants s'il n'est plus possible de leur opposer ces tabous qui construisent une personnalité ?  Heureusement il nous reste les  Tradis, cathos,  juifs ou musulmans, pour faire entendre la voix du bon sens.

Voilées ou non leurs femmes sont décentes et respectent Dieu, et elles élèvent des enfants  en vrais garçons et en vraies petites filles. L'horreur absolue pour nos féministes qui leur préfèrent les P..de la pub !

 

 

Le Donbass comme le Haut Karabagh ?

 

 

 

 

Comme en Afrique où les empires coloniaux ont laissé aux Africains des frontières qui ignorent les réalités humaines et ethniques du terrain il en est de même au Donbass comme dans le Haut Karabagh depuis la chute de l'Empire soviétique. Dans ces deux régions les tripatouillages politiques de Staline ont ignoré les réalités humaines avec pour conséquence que les populations russophones du Donbass et arménophones du Haut Karabagh ont été placés sous des juridictions étrangères à leurs cultures, leur langue ou leur religion. 

Dans les deux régions c'est au nom du respect stricto sensu du Droit International que les dirigeants ukrainiens et azéris prétendent justifier leur recours à la force.  La question se pose donc de savoir s'il ne serait pas plus raisonnable de partir des réalités du terrain plutôt que des fictions juridiques afin de créer les conditions d'une paix durable dans les deux zones ? Pour l'Ukraine le temps de la raison semble bien oublié mais peut-être n'est il pas trop tard pour éviter le pire dans le Haut Karabagh ? Opposés en Ukraine, Russes et Occidentaux pourraient y retrouver l'occasion de se parler et d'œuvrer ensemble au maintien de la paix dans la région.

Le sauveur de la Macronie ?

 

 

 

 

Petit Nicolas est de retour. IL vient de sortir un livre et il est très présent dans les médias où il profère la sainte parole politique, pas toujours pour dire des bêtises d'ailleurs. Va-t-il se représenter ? Peut-être et pourquoi pas, mais surtout pour quoi faire ?

Bien malin qui saurait le dire sauf sur un point, à savoir tenter le sauvetage de la vieille classe politique rassemblée dans la macronie. Petit Nicolas a tout pour plaire à la macronie car il est suffisamment correct pour ne pas déplaire. Il fut l'homme qui promettait le karcher mais qui laissa un peu plus de désordre dans ce pays, il fit du macron avant l'heure, c'est à dire du parler pour ne rien faire. 

Les Français ont la mémoire courte mais il est douteux qu'ils l'aient oublié. Petit Nicolas ferait mieux de faire de l'argent avec ses livres et ses conférences, comme ses collègues ex élus, qui nous divertissent avec les souvenirs de leurs turpitudes et de leur impuissance à changer l'évolution du monde.