http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Initiation et spiritualité - Page 48

  • De l'initiation à la religion.

    téléchargement (5).jpg

    L'Histoire de la religion se confond avec celle de l'humanité, voilà pourquoi il n'y a d'humanisme que religieux. L'Histoire commence avec l'initiation chamanique qui devient religion lorsqu'elle donne au pouvoir un caractère sacré.  Dès lors le chamane, le prêtre est associé au chef de tribu, au roi. Dans la République romaine primitive le prêtre-roi, le Pontifex est le lointain ancêtre du pape.

    Longtemps le pouvoir fut associé au Sacré, ce fut le temps de la monarchie absolue de droit divin.

    Aujourd'hui le phénomène continue, toute nouvelle secte et son gourou est un pouvoir qui tend à devenir une religion nouvelle. Mais dans tous les cas le phénomène nous renvoie à l'initiation, à la grotte primitive comme à la loge maçonnique. Celle-ci est d'ailleurs souvent le substrat occulte d'un pouvoir politique.

    Quel est l'état des lieux  en ce début du 21 è siècle ?

    Sans négliger le chamanisme résiduel de l'Afrique ou de la forêt amazonienne, on constate que  les religions et philosophies religieuses de l'Asie ont encore une dimension initiatique, voire chamanique, perdue ou occultée par  les religions monothéistes .

    De ce fait parce qu'elles sont plus initiatiques et parfois quasi  proches du chamanisme comme au Tibet, les religions de l'Asie  séduisent  bien des esprits en tant que voies initiatiques et libératrices de la conscience.

    Au contraire le monothéisme est en crise.

    Certes  tant sous ses formes chrétiennes que musulmanes le monothéisme progresse statistiquement en Afrique et en Asie et il change de nature en Europe du fait de l'immigration musulmane. Mais il est en crise parce ce que la création de l'Etat juif au Moyen-Orient et la présence de l'islam en Europe  lui posent des questions culturelles et politiques non résolues.

    Le monothéisme peut-il résoudre ses contradictions internes et  redevenir une voie libératrices des consciences en puisant dans ses racines  initiatiques occultes ou occultées ?

    Ce sera l'objet d'une prochaine note intitulée :" de la religion à l'initiation".

     

  • Relié mais non lié.

    112705433124.jpgPour échapper à l'irréalité du monde des bulles il faut plonger au cœur de soi-même pour se relier à ce qui EST.

     Mais l'expérience mystique est individuelle, non formulable et non transmissible.  Elle  est la négation de toute religion qui par nature prétend être le seul  vrai chemin vers Dieu.

    . Le Bouddha en était conscient puisqu'il enseignait le caractère illusoire, non seulement de toute réalité mais également de ses propres enseignements.

    Et surtout le Bouddha s'est bien gardé d'affirmer la réalité de Dieu, il laisse la question en suspens. En cela il situe l'expérience mystique au niveau de la physique quantique et son principe d'incertitude. Sur la nature ultime de la réalité je renvoie aux expériences ahurissantes de la chambre à bulles qui mettent en lumière le trajet des particules…….qui remontent le temps !

    Cela n'a pas empêché  les disciples de Bouddha de fonder  une religion contre son enseignement. Même schéma avec Jésus qui voulait réformer  Israël et non pas fonder une religion.

    Ce sont ses disciples qui l'on fait en enseignant par exemple le Dieu trinitaire  et  en compliquant le problème en faisant de Marie la Mère de ce Dieu. Heureusement que l'évangile initiatique de St Jean permet de comprendre les symbolismes chrétiens  et de sauver la doctrine du ridicule !

    L'évangile de Jean commence en rappelant qu'au début était le Verbe, c'est à dire le Mot, la formulation sans laquelle il n'y a pas de communication collective, donc pas de religion.

    Et cela vaut non seulement pour les religions mais pour toutes les philosophies et même les sciences . Sans langage mathématique les sciences ne  sont pas exprimables , elles sont un jeu de la pensée confirmé dans la réalité expérimentale superficielle, mais  elles ne nous disent rien, non seulement des réalités ultimes, mais également de nos simples perceptions.

    J'en veux pour exemple le phénomène des couleurs. Nous savons que celles-ci correspondent à des longueurs d'onde bien connues, sauf qu'un daltonien ne verra pas la couleur verte comme un personne non daltonienne.

    Tout ceci pour faire comprendre qu'être religieux ce n'est pas nécessairement aller à la messe ou à la mosquée, mais  c'est se relier à l'Etre en soi et dans l'univers, c'est le chemin de la santé du corps et du salut de l'âme. Le problème est que chaque expérience religieuse, chaque façon d'être relié à soi et à l'Etre, est unique et individuelle.

    Le formulé exotérique des religions permet seulement de faire comprendre un peu ces réalités ultimes et de relier collectivement nos sociétés au Sacré. Malheureusement l'utilité collective des religions en ce domaine se paie trop souvent au prix de l'asservissement des individus. Les religions lient les individus, tant intellectuellement que moralement, et elles pèsent sur  leurs vies.

    Elles  sont cependant nécessaires pour rappeler aux humains le respect des grandes lois divines de la nature, celles-là même qui assurent les grands équilibres collectifs. Nous le constatons aujourd'hui en Occident et en France particulièrement, où la disparition de la religion rend  la société folle et décadente.

    Comment donc alors concilier l'utilité collective de la Religion au respect de la démarche religieuse et intime  de la libre conscience ?  En rappelant sans cesse que la Religion n'est que l'expression exotérique et souvent déformée de la démarche intime de la  conscience .C'est en effet la conscience et elle seule,  qui leur donne sens et permet ainsi à la fois la libération de l'être individuel et le salut collectif.

     

     

  • Ni le bonheur ni la puisssance mais l'oeuvre de Dieu

          Eric Zemmour se veut réaliste au point d'être cynique. Hier sur Cnews il a frisé l'apologie de ce monstre absolu que fut Staline.

     Certes on peut, on doit même aimer la force et la puissance en politique, tout comme on peut penser que le bonheur est une aspiration légitime de l'être humain, mais le puissance et le bonheur ne peuvent être désirés qu'au service de la finalité absolue de la vie humaine tant individuelle et collective, à savoir la réalisation de l'oeuvre de Dieu dans l'être et dans la collectivité humaine51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpg