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Actualité en lecture spirituelle - Page 162

  • Omerta et repentance dans l'église catholique.

    images - Copie (2).jpgToute société fermée et non démocratique est susceptibles de connaître des dérives mafieuses. Cela vaut hélas pour la théocratie absolutiste  qu'est  l'église catholique (et pas seulement pour l'Opus Dei encore appelée la Sainte Mafia).

    Ceci ne remet pas en cause la valeur du message chrétien mais cela l'affecte profondément  depuis très longtemps, depuis que la variante gnostique chrétienne s'est coulée dans le moule du pouvoir romain. Les dérives actuelles ont toujours existé au sein de l'institution mais elles ne peuvent plus être occultées à l'heure de la communication universelle.

    L'omerta, ou loi du silence, ne peut plus être pratiquée et il ne sert de rien de pratiquer la repentance à  usage externe seulement, sans l'appliquer en interne au cœur de l'institution.

    Alors même que Jean-Paul II demandait pardon au monde pour les crimes de l'Inquisition et l'anti sémitisme chrétien historique, il occultait les pratiques mafieuses de la Banque Ambrosiano et les dérives sexuelles au sein du clergé. En un sens Jean-Paul II fut un grand tartuffe,  mais dans la continuité historique de la tradition ecclésiale.

    Question qui donne à réfléchir.

    Pourquoi l'église n'a-t-elle jamais réhabilité l'ordre du temple alors même que la recherche historique possède les matériaux historiques qui le justifierait ?

    Peut-être parce que le procès des templiers ne fut que le procès inversé de l'église elle-même, ce procès fut le miroir de ses propres turpitudes en matière de sexualité et plus encore de rapport aux pouvoirs et à l'argent.

    L'institution n'a que très peu évolué depuis l'époque médiévale car suite à l'invention de l'imprimerie qui conduisit à la Réforme, le catholicisme s'est conçu dans l'esprit de la Contre Réforme et du  rejet de l'évolution moderne. Position devenue intenable dans l'ère de la communication, d'où la crise actuelle.

     

  • L'Eglise de Benoît et celle de François.

    F0007202.jpgDerrière l'imposante façade du Palais papal, rien ne va plus dans l'église romaine devenue bicéphale.

     Benoît et François rament dans des directions opposées; ce qui ne fait pas avancer le vaisseau de St Pierre au milieu de la tempête.

    Aux dernières nouvelles, le mardi 30 avril une vingtaine de prêtres et d'évêques ont publié une tribune au vitriol sur le site Lifesitenews, dans laquelle ils accusent le souverain pontife de "crime hérétique" selon le Midi Libre.

    Au cœur de la querelle il y a deux conceptions opposées de l'Eglise. Pour les uns, les partisans de Benoît, rien ne doit changer, l'Eglise serait un roc au milieu de la tempête, l'ultime refuge des fidèles du Christ. Vue  de l'extérieur cette église-là ressemble à  un musée plus qu'à un refuge.

     A l'opposé François ne se soucie pas du patrimoine, il ne veut même pas payer pour Notre Dame de Paris et transformerait volontiers paroisses et monastères en auberges à migrants,y compris musulmans, voire surtout musulmans au nom de l'amour de l'Autre.

    François scandalise, Benoît bétonne. Une situation intenable mais est-ce si grave ?

    L'Eglise n'est-ce pas la communauté chrétienne idéale dans sa diversité ?

    Si l'église catholique se réduit aux révolutions de palais et autres pantalonnades romaines qui décrédibilisent le Vatican cela n'est pas grave, c'est même un bien. En effet l'affaiblissement et le déclin de la bureaucratie vaticane  nous ramènent  aux origines chrétiennes, avant le césaro papisme, lorsque l'évêque de Rome n'était qu'un évêque parmi d'autres.

    Le christianisme n'est pas en déclin mais son image est affectée par la crise de la principale institution qui l'exprime. Oublions donc le Vatican ! Saluons l'évêque de Rome comme Primus inter pares ! Et  surtout soyons fidèles à la Parole d'un certain Jésus portée par  les innombrables églises qui se réclament de Lui !

     

     

     

  • La Résurrection pour les nuls.

    téléchargement (8).jpgLa Pâques chrétienne est la fête de la Résurrection de Jésus, une vieille histoire qui  fait couler beaucoup d'encre depuis 2000 ans. Qu'en est-il exactement ?

    D'abord rien n'interdit d'accepter la vision magique des chrétiens si l'on admet que rien n'est impossible à Dieu, y compris en envoyant son Fils  mourir sur une croix.

    On peut aussi être rationnel et chrétien et essayer de comprendre.

    Tout a commencé avec un tombeau vide qui fut à l'origine d'une histoire stupéfiante  à propos d'un certain Jésus.

    Le tombeau était vide car il fallait faire disparaitre le corps de Jésus pour lui épargner une profanation certaine de la part de ses nombreux ennemis. La haine des prêtres du  Temple qui l'avaient livré aux Romains était immense et implacable.

    Le tombeau était vide donc et les profanateurs en furent pour leur peine. Quant à la suite elle est cette histoire enchantée racontée depuis 2000 ans. On peut toujours y croire mais elle  n'apporte rien à l'enseignement de Jésus et en plus elle divise les croyants et scandalise les esprits rationnels.

    C'est regrettable car une explication rationnelle de l'évènement ne nuit pas à la foi, mais confirme au contraire les paroles de Jésus concernant la Vie éternelle.

    La Résurrection du corps de Jésus n'a pas eu lieu et son corps a connu l'évolution naturelle dans un lieu tenu secret par un ami. Plus tard l'âme de Jésus s'est fait reconnaitre  à travers des manifestations spirites très classiques , confirmées à la Pentecôte et qui ont effectivement apporté la preuve que la mort n'est qu'une transition naturelle vers un autre état de l'être, naturel lui aussi.

    Un peu de bon sens sur le sujet aurait évité les querelles christologiques incessantes qui marquèrent le développement du christianisme primitif. Mais dans l'effervescence gnostique de l'époque le bon sens n'était pas fréquent, puis la politique s'en mêla avec Constantin qui définit le dogme chrétien.

    2000  ans après le bon sens permettrait aussi de résoudre  bien des problèmes de l'Eglise. Mais ceci est un autre sujet.