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  • Ils sont remplis de l'islam.

    120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.pngCette note est une réaction à une  phrase d'Eric Zemmour prononcée  dans l'émission " Punchline" du mardi 14 janvier 2020 sur le thème du djihadisme.

    En réplique à Jean Lassalle qui expliquait le djihadisme par le vide de notre société, Eric Zemmour a justement remarqué que les jeunes qui s'enrôlent sous la bannière de l'islam ne sont pas vides mais au contraire "remplis de l'islam"; ce qui rend vains les efforts de déradicalisation. 

    On peut en outre rappeler qu'au plan éthique  les pratiques de déradicalisation sont tout à fait semblables à la rééducation psychiatrique pratiquée dans l'ex URSS. Mais les bonnes consciences de gauche ne le rappellent jamais.

    Pour répondre efficacement au djihadisme il faut donc d'abord admettre que l'islam est le sens de la vie pour des millions de croyants dont la liberté de penser ce qu'ils veulent doit être respectée. Notons aussi que l'interprétation salafiste de l'islam n'est pas nécessairement violente mais de type piétiste le plus souvent. 

    Alors où est le problème ?

    Il est politique, il faut admettre que le problème n'est pas religieux en soi, mais la conséquence de l'instrumentalisation politique de l'islam. Cela donne la République islamique d'Iran et le Djihad sunnite habilement manipulé contre l'Occident  par certaines puissances sunnites du Moyen-Orient, Turquie inclus.

    L'Iran n'est pas le danger principal car ce pays ne prétend pas exporter son modèle chez nous mais avant tout défendre les chiites au Moyen-orient contre les sunnites. Il serait plutôt un " allié"  objectif contre l'expansionnisme sunnite en Occident via le réseau des mosquées radicalisées financées par l'Arabie Saoudite ouvertement et la Turquie très discrètement mais dans une pratique exemplaire de la Takya, c'est à dire la dissimulation face à l'infidèle. De ce point de vue les efforts de la Turquie pour entrer dans l'UE ne sont jamais qu'une tentative de refaire le coup du cheval de Troie ( une vieille histoire qui se joua en Turquie précisément)

    La réponse au djihadisme est donc  politique et militaire et non psychiatrique.

    Les jeunes djihadistes ne sont pas des malades mentaux mais  des traitres au service de puissances étrangères. Ils ne relèvent  pas de la justice civile ordinaire mais de tribunaux militaires car en d'autres temps ils seraient  passibles du crime de haute trahison puni par  la peine de mort.

    La question de leur retour en France ne se poserait  pas s'ils savaient qu'ils y seraient accusés du crime de haute trahison et passibles de la peine de mort. Ils se garderaient bien en effet de vouloir revenir chez nous.

    Comment agir efficacement ? C'est actuellement impossible parce que notre pays est pieds et poings lié du fait de sa politique extérieure. Celle-ci est soumise au lobby sunnite et pétrolier à travers l'Otan et la politique américaine au Moyen-Orient.  C'est cette politique qui nous entraina contre Assad au profit de ces faux amis que sont l'Arabie Saoudite et la Turquie, ces grands amis des djihadistes.

    Pour lutter contre les djihadistes, commençons donc par définir clairement et souverainement les buts de notre politique extérieure, redéfinissons nos relations à  l'Otan et rétablissons les tribunaux militaires pour les traîtres plutôt que d'appeler les psy.