Macron ? Qui c'est celui-là ?

 

La prise de parole du président est passée presque inaperçue , normal dans un pays où personne n'écoute qui que ce soit, à commencer par les autorités.

Le président est devenu inaudible  parce qu'il ne sait pas écouter le message que lui envoie le pays profond, le pays réel et populaire. Celui-ci lui demande de renoncer à son logiciel technocratique pour enfin revenir au réel et aborder ce qu'il appelle les " non sujets" dans son jargon d'énarque.

"Non sujet " majeur selon lui : l'immigration. Pour notre vieux jeune homme cuit et recuit dans ses fausses certitudes, la France  a toujours été un pays d'immigration. Or c'est contraire aux faits historiques, l'immigration est un phénomène récent lié aux besoins de main d'œuvre des trente glorieuses, c'est à dire le passé récent et non l'histoire de ce pays.  Les Français le savent mais pas le président qui en est resté aux formatages idéologiques du 20 è siècle.

Décalé dans le temps le président compense en parcourant l'espace et va se faire voir ailleurs, récemment il était chez les  Mongols. 

Il  revient parfois en France mais pas sur terre, tel un extra terrestre. Macron avez-vous dit ?  Qui c'est celui-là ?

Ukraine ou la guerre des illusions.

 

 

 

Les illusions de Poutine  sont à l'origine de la guerre, c'est bien connu et nos médias ne cessent de nous le rappeler mais ils sont moins prolixes sur celles  de Zélensky qui la prolongent. En effet, démonter les illusions de l'oligarque de Kiev reviendrait à prendre parti contre lui ; ce qui est interdit en Occident pour l'instant. 

Pour l'instant il faut faire avec la guerre des illusions..

Poussé par ce fou de Boris Johnson, l'illusion initiale de Zélensky fut de croire qu'il pouvait entrainer l'Occident dans une guerre frontale contre la Russie. Zélensky oubliait seulement  que les Américains ne sont pas fous, et que pour eux  l'intérêt de leur soutien consistait uniquement à affaiblir la Russie tout en contrôlant l'UE via l'Otan, et sans prendre le risque d'une confrontation directe avec la Russie. Depuis le début ils font "mijoter" la guerre  à feu doux.

Dans cette perspective ils ont entretenu Zélensky dans l'illusion qu'il lui suffisait d'obtenir des armements occidentaux pour reconquérir le Donbass et la Crimée. Il allait refaire la Blizkrieg avec les " Léopards "allemands........ Douces illusions car sur le terrain les " Léopards" se sont avérés être de simples canons autotractés incapables de passer les champs de mines russes.

 Qu'importe ! Zélesky continue dans son délire. Il veut nous faire croire maintenant qu'il lui suffirait d'obtenir des F-16 américains pour changer la donne et commencer sa " vraie " contre-offensive car celle en cours, et qui a échoué, n'en était pas une parait il.

Le moment est peut-être venu de  commencer à se poser des questions car sans remettre en cause l'excellence des F-16 il faut savoir qu'un obèse installé derrière un écran et qui pilote un drone à 1000 kilomètres,  vaut mieux désormais qu'un top gun dans le chasseur le plus moderne. La grande leçon de la guerre d'Ukraine est l'importance des drones et du combat électronique à distance lié au renseignement, c'est à dire déjà  la guerre de demain. Adieu chars et chasseurs  pilotés par des humains voici maintenant les systèmes d'armes robotisés.

Illusoire donc le discours de Zélensky au sujet des F-16, ou  faut-il penser qu'il  a des intérêts personnels dans les achats d'armements américains ?

Le conflit s'enlise donc de plus en plus, et la vraie question est celle de la perspective stratégique de cette guerre, à savoir où elle  mène et dans l'intérêt de qui ? C'est une question que personne ne veut poser, à commencer par les Européens qui ne veulent pas voir que ce conflit sans issue militaire sert surtout  la stratégie électorale de Joe Biden et le complexe militaro industriel américain.

La guerre d'Ukraine est une guerre russo-américaine  qui n'est pas dans l'intérêt  de l'Europe. C'est aussi un scandale moral et intellectuel qui doit être dénoncé .

Bizarrement les indignés professionnels de la gauche et des médias se taisent sur le sujet,  et ils préfèrent apitoyer l'opinion sur le sort des migrants et des tarlouses plutôt que d'appeler à la fin de cette guerre scandaleuse.

S'agissant de l'Ukraine leur silence est assourdissant. Ou alors faut-il penser  que le contrôle de l'opinion en Occident n'a d'égal que celui qui prévaut en Russie ou en Chine ?

 

Israël : un vote casi messianique.

 

 

 

La situation en Israël devrait attirer notre attention car elle illustre l'état d'un monde dans lequel le clivage des opinions entre  religieux et  non religieux devient un facteur politique. Ce clivage particulièrement visible en Israël puisqu'il le fonde depuis son origine ( le sionisme étant une idéologie laïque et socialiste que les plus radicaux des juifs religieux n'ont jamais reconnue) vaut aussi pour la France et tout l'Occident.

En Occident judéo-chrétien, et sous l'influence de l'immigration musulmane qui place Dieu et sa Loi au cœur du débat sociétal, juifs et chrétiens  prennent conscience à leur tour du fossé qui les sépare des populations sécularisées en perte de repères spirituels, et soumises à la fausse éthique hédoniste du Tout à l'Ego.

Cette fausse éthique portée par les médias bien pensants conduit à la judiciarisation de la société et à l'affaiblissement de toutes les autorités, à commencer par celle de l'Etat. C'est ce que refusent Netanyahou et les religieux en Israël. A travers la réforme judiciaire qui vient d'être adoptée par la Knesset, c'est non seulement la suprématie abusive  des juges de la Cour Suprême sur la Knesset qui vient d'être abolie, c'est aussi un signal fort envoyé aux partisans d'une morale de la responsabilité individuelle ancrée dans le respect de la Loi naturelle et divine. Désormais en Israël une majorité politique portée par les partisans de Dieu et de sa Loi ne sera plus soumise au diktat d'un simple tribunal humain. Allah Akbar ! ' (Dieu est le plus grand ) disent les musulmans à juste titre.

Ce rappel à la Loi divine s'inscrit dans la vocation messianique d'Israël que  le christianisme et l'islam n'ont pas aboli. On peut donc considérer que le vote de la Knesset a une valeur universelle et ne peut qu'encourager celles et ceux qui entrent en résistance morale parce qu'ils ont pris conscience de la dérive d'un monde sans Dieu.