Source édito sur RMC 7 heures 18 le 12 septembre 2024
Les envoyés de Biden et des Anglais sont venus à Kiev apporter leur soutien à Zélensky une fois de plus, mais ils sont bien seuls désormais car les Européens en ont assez de soutenir la guerre en dépit de la propagande belliciste à laquelle ils sont soumis.
J'en veux pour preuve cet édito entendu ce matin sur RMC. A en croire le spécialiste de l'agit prop au micro, il faut souhaiter la victoire de Kiev pour ne pas être pro Poutine et l'encourager à attaquer le reste de l'Europe plus tard; à commencer par les pays baltes.
De tels propos sont un mensonge éhonté et ils ne font que retarder le retour à la lucidité et le moment des négociations. Et cela que Trump soit élu ou non, car ce sont les faits qui imposent des négociations si l'on refuse une guerre totale contre Moscou; ce qui est le cas depuis le début du conflit.
Il faut donc cesser de mentir à Zélensky et à nous mêmes, et partir des faits, à savoir reconnaitre que dès la chute de l'URSS, l'Occident, entrainé par les Américains, s'est mêlé d'affaires intérieures russes qui relevaient d'une logique de guerre civile aux confins de l'ex empire. S'agissant du Donbass et de la Crimée, territoires de marche voués aux va et vient de l'histoire, les points de vue russe ou ukrainien sont relatifs, selon le point de vue où l'on se place, comme ce fut le cas de notre Alsace pour son malheur.
Toutefois, face à l'agression russe le soutien à l'Ukraine était justifié au nom de la défense du Droit International. Mais justement ce recours au Droit aurait dû mener rapidement à des négociations, et non à encourager Zélensky dans ses illusions militaires. Beaucoup de temps a été perdu et les morts de l'Ukraine sont un secret qui pèse sur l'avenir de ce malheureux pays.
Il n'est pas trop tard pour dire à Zélensky que cela suffit et qu'il est temps de négocier, avec ou sans Trump.